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ASSOCIATION DE L'ARGENT,
mercure que les amalgameurs veillent continuelleideW4aintenir entre les minerais et le macrisdela'proportion qui doit faire subir le moins de'perte au mercure. Mais malgré l'habileté avec laqii'elle les Azogueros savent apprécier une circonstance aussi délicate , il y a des minerais qui exigent une forte proportion de magistral, et qui occasionnent nécessairement une grande perte de mercure. Procédé Le vice principal de cette méthode a été senti dit Benefieio de depuis longtemps , et, dès 1784, Sarabia avait tâeurtido. ché de l'éviter en créant le procédé dit beneficio
de curtido , dans lequel le minerai était trituré pendant un certain nombre de jours en contact
avec le sel et le magistral , avant que l'on y ajoutât le mercure. Mais comme, au moment où on faisait cette addition, il restait un excès de bichlorure de cuivre qui réagissait alors sur le mercure,
l'inconvénient n'était qu'en partie évité, et de plus le rendement en argent était amoindri ; qui ne pouvait manquer d'arriver, attendu que la décomposition des sulfures 'd'argent n'a pas lieu simplement sous l'influence chlorurante du magistral et du sel marin , mais aussi par le concours d'autres actions qui se produisent simultanément et dans lesquelles intervient le mercure. Lorsque l'on suppose que la chloruration de l'argent est parvenue à un point suffisant, il faudrait, pour éviter l'altération du mercure, séparer ou décomposer les portions restantes du réactif chlo-
rurant : on pourrait y parvenir de plusieurs manières , soit par l'emploi du fer, qui, étant un
métal plus positif que le mercure, empêcherait l'action du bichlorure de se porter sur lui ; on pourrait encore employer la chaux, et 'si l'on erai-
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES. Tri unTc gnaitirdelle ne 'féraglt sur le chlorure d'are il faudrait par un essai préalable, doser:L."0n9j, de bichlorure du cuivre qui resterait de0MTP poser et ajouter une quantité cle chauxà propdr,,F tionnel le. En supposant qu'on ne veuille pas changer radicalement la méthode américaine dans laquelle:. les phénomènes se passent avec beaucoup de lenteur, il est facile de voir que la division defopération du patio en deux parties entraînerait la nécessité d'un laps de temps beaucoup plus considérable, si l'on voulait obtenir un égal rendement en argent; car dans le procédé actuel, en même temps que la chloruration a lieu, le mercure décompose le chlorure d'argent déjà formé; il s'empare en même temps de l'argent natif et d'une portion de celui qui est sulfuré. En outre, il réagit sur le bichlorure de cuivre et en fait passer une partie à l'état de protochlorure qui, d'après ce que nous avons vu, se comporte comme agent réducteur du sulfure d'argent. Tous les phénomènes sont réunis et marchent simultanément , à la vérité, au détriment du mercure; mais quand on considère combien est lente et difficile la décom-
position des combinaisons dans lesquelles se trouve
engagé l'argent, on peut croire qu'il vaut encore mieux sacrifier un peu de mercure, afin de rendre le travail plus rapide. Ce métal joue dans l'amalgamation un rôle essentiel et continu; vu sa grande divisibilité et la manière intime dont il se mélange avec la tourte, il serait difficile de le remplacer par d'autres corps métalliques, si ce n'est par des amalgames, comme nous l'indiquerons tout à l'heure. Nous avons fait des expériences qui montrent à