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I:
ÉTUDE CFUSTALLOGRAPHIQUE
rappelle assez -lien ;'Offra nt les mêmes flicettes semblablement développées, mais portant de plus
une petite face P, circonstance quia facilité la détermination du prisme. Les cristaux que représente cette figure se rencontrent en Sicile aussi bien qu'au Salzbourg ; nous en avons observé plusieurs
exemples, en particulier, au Jardin des Plantes, le n°38.34. La forme n° 9 (fig. 13) est simplement la forme primitive, avec encadrement complet de by'; cette forme est analogue à la variété subpyramidée de Haüy, que cet auteur a figurée aux cristaux de la baryte sulfatée. Échantillons dc Sicile.
Forme N° io (e1, h1, M ) , fig. 14. École des mines, n° 1255.139. N° (P,111,e',0,e) , fig. 15. Jardin des Plantes, ri' 0.45. N°
12 (P,M,ei,ce,e); fig. 16. Jardin des Plantes,
n" 48.32, 49.360 et 0.285; École des mines, n° 1528.1799. 13 (P,M,e1,a2,e,i,k), fig. 17. École des mines, no 1255.155, et Jardin des Plantes, n° o.45. N° 14 (P,M,e1,60,e,b), fig. 18. École des mines, n° 1328.1809. N° 15 (P,M.e1a1,e,bi11,1)2),fig.19. École des mines,
no 1328.1809. N°
16 (P,a,V,e1,b2), fig. 20 Jardin des Plantes, n° 4o.5.
Outre ces formes , nous signalerons la variété , h') que nous avons déjà donnée aux formes
d
DE LA STRONTIANE SULFATÉE.
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du Salzbourg; mais cette variété est rare en Sicile, presque toujours M et ce existent associées aux deux autres facettes ; M étant ajoutéseul donne lieu
à notre forme n' 10. Les meilleurs exemples de chacune de ces variétés se trouvent en particulier à Caltanisetta (Sicile): l'Ecole des mines en possède de fort beaux échantillons, en particulier le n° 1255.139. L'échantillon n' 38.34 de la collection du Muséum offre aussi un bon exemple de ces différentes formes, niais dans cet échantillon, la face P est constamment associée aux autres
facettes.
Les formes que représentent les fig. 15, 16 et 17 sont très-remarquables par leurs facettes i; ces facettes sont les plus larges de ce genre et lés plus nettement développées que j'ai observées dans les cristaux de strontiane sulfatée. Elles sont de deux espèces, que nous distinguerons entre elles par les signes ih et ik ; on les différencie facilement au
moyen d'un caractère simple : la première, (fig. 15) fait naître sur e' une arête d'incidence parallèle à l'arête de a' sur M; sa notation est (hl ,b"",g"'); l'autre ih ( fig. 16) présente sur la
même face el une arête d'incidence oblique à l'arête de e' sur M, mais perpendiculaire à celle de e' sur
Pet à celle de e' sur e' ; sa notation est br,b314,..9:118): la facette e avait été déjà remarquée par M. de Bournon; elle existe en effet dans quelques échantillons de Catolica qui appartenaient à sa collection, aujourd'hui conservée au collége de France. Moricaud et Soret ont figure cette facette, mais ils lui attribuent la même valeur qu'a celle décrite par Haüy- et qui donne lieu au pointement de la variété apolôme; or, cette identification n'est pas juste, la facette ih de Sicile, détermine un pointeTome XVIII, 1850.
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