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ÉTUDE CRISTALLOGRAPHIQUE
DE LA STRONTIANE SULFATÉE.
ment beaucoup plus aigu, nous avons donc cru devoir la décrire de nouveau. Certains cristaux (n" 41.69 et 41.67, de Sicile) présentent même une troisième facette i, dont l'incidence sur e' fait
qui sont indispensables pour les mesures rigou-
nal ire une arête oblique à l'arête e' sur M et oblique en même temps aux deux autres cette e', et e' sur P; mais n'ayant pas observé arêtes,et
facette assez nettement développée, je me suis abstenu de la figurer ici; en la supposant défini-
tivement établie, nous la designerions par le signe Ordinairement un sa notation serait (b' cristal ne présente qu'une seule des deux espèces de facettes ih et ik : la facette unique est alors trèsnette, et il est facile d'en prendre rigoureusement les angles; mais souvent aussi les deux espèces sont associées ensemble dans le même cristal (fig. 17) (échantillon n° 47.114 et autres de la collection du Muséum ); elles sont alors plus confusément développées, et quand à elles deux vient s'ajouter il résulte des trois encore la troisième facette modifications combinées une face unique, convexe, peu brillante , à surface inégale qu'il devient impossible de déterminer avec exactitude. L'échantillon déjà cité, n° 41.67, fournit un bel exemple des trois i associés; dans cette échantillon, qui porte un très-grand nombre de cristaux, on peut suivre le développement par degrés des trois facettes réunies; lorsque ces facettes sont rudimentaires, elles sont assez distinctes les unes des autres; plus étendues, elles deviennent moins nettes; et lorsqu'enfin leur développement est complet, elles présentent la forme de la double pyramide qui constitue la variété apotôme , et dans laquelle les faces résultant de la fusion des trois modifications intermédiaires n'ont plus l'éclat et le poli
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reuses. Dans la magnifique forme n° 15, représentée par la fig. r g, les facettes ih et b" sont toujours faible-
ment indiquées, tandis que b2 est généralement
assez nette.
La forme 16, fig. 2o , présente le prisme droit rectangulaire; les cristaux sont empilés par les
faces P, et les coins de chaque prisme sont comme arrondis par suite du décroissement des facettes
b2, et peut-être aussi de la facette i. Échantillons de Herrengrund en Hongrie. Forme N° 17 (P,31,b1/2,0,a4), fig. 21. École des mines, n°1328.1857. N° 18 (P,M,b0,ai,d,ei,e2), fig. 22 . École des mines, n° 1328.1837. N° 19. (P,111,b112,ei,e), fig. 23. École des mines, n° 216, a.
Les cristaux de Herrengrund sont les plus purs,
sous le rapport du brillant et de la netteté des faces, que j'aie observés dans les collections de Paris; l'Ecole des mines en possède une magnifi-
que série. Ils appartiennent presque tous à la forme primitive, très-légèrement modifiée; le
plus grand nombre portent un encadrement complet de ; plusieurs se rapportent en particulier à la forme (P, M, b1), que nous avons déjà rencontrée à Léogang. Nous avons dit aussi que la forme primitive pure n'y était pas rare; nous ajouterons que Pon y rencontre pareillement la variété (P, M, a', ait, e', e5, b".), variété voisine de la sous-sextuple de Haiiy,, mais allongée suivant la