Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
88
GISEMENT ET FORMATION
DES MINERAISVITI'DIEnMeANGAP4SET:1,..DarP;EOEs
$ena n'en a rarifalsnrrsigenaléh,B, /9)ar'sAlloue, ni à Sanxais-, ni à Drège, ni à la Cràix; des-Pallièreà. 11 me paît donc assez probable que, dans les gites en question3y,pl,Qmb et le zinc ont été primitivement anieile'S 'au, jour, comme les autres bases, à l'état de bicarbonate, et plus tard ils ont été partiellement transformés en sulfures par des eaux chargées d'hydrogène sulfuré ou de sulfures
fatée,4ntil me par-et "difficile de ne pas,admettre ponrrcesimétatix aein_tine production analogue, c'est-à-dire Un dépôt par voie de sources minérales. D'ailleurs M. Dufrénoy a trouvé à Alloue un pecten transformé en galène. M. Fournet akcherché à prouver que le carbonate de plomb est habituellement le produit de l'oxy-
dation du sulfure (Annales des ruines, 3e série, t. III, p. 522). Le plus souvent, en effet, les ma-
tières oxydées de la crête des filons doivent résulter d'une altération graduelle causée par l'air et l'eau. Cependant il est des cas où le carbonate et le sulfate de plomb se montrent à des profondeurs très-considérables. Ainsi , à Huelgoat, le sulfate est surtout abondant au onzième niveau (26o mètres du jour ; et dans cette tnême mine on connaît
A la vérité on pourra objecter que le carbonate de plomb n'est guère soluble dans un excès d'acide
carbonique, et, en effet, j'ai vainement tenté de dissoudre le carbonate de plomb naturel ou arti-
ficiel (céruse sèche) dans de l'eau gazeuse chargée à 4 ou 5 atmoSphères. Cependant les deux carbo-
du phosphate de plomb , transformé en galène. (Traité- de minéralogie de M. Dufrénoy, t. p. 7). Or si le phosphate a pu produire du sulfure, sous l'influence d'agents sulfureux , à plus forte raison le carbonate a-t-il dû , en maintes circonstances, former de la galène ; tandis que l'on concoit,:difficilement pourquoi l'oxydation de la galène aurait produit plus souvent du carbonate que du sulfate de plomb. Le zinc est ordinairement tout à la fois à l'état
nates, d'après M. Berthier (Traité par la voie
sèche), sont un peu solubles dans l'acide carbonique lorsque les carbonates sont fraîchement pré.-
parés; et, en effet, j'ai pu dissoudre instantanément du carbonate de zinc gélatineux dans de l'eau gazeuse. Je n'ai pas fait l'expérience sur le carbonate de plomb récemment précipité. M. Berthier assure aussi que les cai bonates alcalins favorisent la dissolution du carbonate de zinc, et il hie paraît assez probable, vu la solubilité de l'oxyde
de calamine et de blende dans les gîtes du plateau central (Combeca ve, Sanxais, Croix-des-Pa Ilières), et mêmela calamine est en général prédominante.
Si celle-ci provenait de l'oxydation de la blende, le soufre aurait dû laisser quelques traces de son existence. Au milieu de ces terrains calcaires il se serait certainement produit du sulfate de chaux. Or on trouve bien du gypse dans les terrains du. Nontronais, où il n'y a pas de calamine, mais,,or40 g9i
de plomb dans les alcalis, qu'il doit en être de mênie du carbonate de plomb.
-
kiijourd'hui presque toutes les eaux alcalines ou acidules renferment du bicarbonate de soude; n'esGil pas à présumer qu'il en fut de même jadis? Ce corps aurait ainsi hicilité, aidé par une haute. pression et une température élevée, la dissolution des carbonates métalliques. Re-Marquons
encore que de
'io'"ultke:
les berer