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DESCRIPTION DES MINES
Il faudrait en outre un ingénieur spécial et des contre-maîtres pour la mine et pour la laverie. Ces travaux exigeraient des sommes assez fortes et supérieures aux ressources dont la Société a pu disposer jusqu'à présent. Les minerais extraits à Pranal subissaient un premier triage dans un atelier construit auprès du puits; ils étaient ensuite transportés à la laverie
de Barbecot, sur un chemin de fer long de
1.200 mètres. On observe, auprès de ce chemin et le long du entre Pranal et canal des Filons affleurant Barbecot.
eaux motrices, les affleurements d'une dizaine de liions, dans lesquels aucune recherche -n'a été dirigée. On avait formé le projet (avant 1844 bien entendu) de réunir par une galerie de traverse, à la profondeur de 8o mètres, les puits
de Pranal et Barbecot. Cette galerie aurait été d'une grande importance; elle aurait fait reconnaître les filons affleurant au jour, et permis de les explorer à une profondeur convenable. L'exé-
cution de ce grand projet est maintenant forcément ajournée jusqu'après la reprise de l'exploitation à Pranal. On peut être d'avance bien certain de rencontrer dans tous les filons affleurant sur les bords de la Sioule entre Primai et Barbecot une grande affluence d'acide carbonique; on voit ce gaz se dégager constamment en bulles plus ou moins nombreuses, dans la Sioule et en plusieurs points du canal. Barbecot.
Pl. VII.
La mine de Barbecot est située, comme celle de Pranal, sur les bords de la Sioule; une route assez bonne conduit à l'usine; sa distance ne dépasse pas 5 kilomètres.
ET 'USINES DE PONTG1BAIJD.
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Les travaux, abandonnés à la fin du siècle dernier, ont été repris vers 183° par M. de Pontgibaud : on a réparé l'ancienne galerie d'écoulement, enlevé quelques colonnes de minerai encore en place; puis on est descendu au-dessous de ce niveau par quatre puits profonds de 7 à 8 mètres, et foncés dans la galène. L'abondance de l'acide carbonique et la mauvaise disposition donnée à l'aérage ont empêché la continuation de ces travaux en profondeur. On a poursuivi les recherches en direction , en prolongeant vers le Nord la galerie d'écoulement jusqu'à la longueur totale de 5oo mètres; mais on
n'a pas rencontré de colonne de minerai aussi riche que celle exploitée anciennement, et dans laquelle les premiers travaux avaient été faits en
183o. On n'a trouvé que des veinules de galène, trop irrégulières et trop peu puissantes pour être exploitables. Il n'est pas étonnant qu'on ait continué cette re-
cherche avec tant de persévérance: lesindices de minerai, rencontrés presqu'à chaque instant, faisaient sans cesse concevoir l'espérance d'une nouvelle colonne analogue à celle exploitée anciennement. Une pareille colonne aurait donné de magnifiques
résultats, la surface du terrain, à cette distance de la Sioule, étant élevée d'au moins 200 mètres au-dessus du niveau de la galerie. Il n'est pas certain pour nous qu'en reprenant le travail en direction vers le Nord, on ait bien suivi le même filon ; il est possible qu'après avoir été dérangé trapar un accident de terrain on ait porté les cette vaux dans un filon différent. Nous fondons hypothèse sur des différences notables dans la nature de la gangue, à Ventrée et vers le Nord de la