Annales des Mines (1850, série 4, volume 18) [Image 86]

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Dépenses

principales.

ET USINES DE PONTGII3AU D.

DESCRIPTION DES MINES

170

Ces dépenses se divisent ainsi --................. PRANAL.

fr.

Batiments . Machines et canaux . Canal de Barbecot à Pranal . . . Chemin de fer Machine sur le puits, à Barbecot. .

Chemins de fer, en galeries. . . Puits Sainte-Barbe , St-Martin . Traverses .

. . . . . .

. .

Entretiens divers (depuis 1845). .

14.846,53 81.382,14 71.555,96 16.350,15

8.494,25 33.598,88 13.593,16 9.393,70 218.974.77

BARBU°, fr. 16.487,39 22.829,62 6

66.249,36 5.235,60 18.471,73

7.625,65 136.899,35

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user depuis un an une économie très-grande sur les transports, par l'ouverture d'un chemin direct de la laverie à la grande route, long de 1.5oo mètres et présentant une pente à peu près constante de 3 pour ioo. Bien des économies plus importantes encore pourraient être apportées dans les frais d'exploitation, si les circonstances financières permettaient de faire les dépenses reconnues depuis longtemps nécessaires. Ces considérations se rapportent à un sujet que M. l'Ain doit traiter en détail dans un prochain mémoire. A côté des deux mines exploitées depuis 1842, VieilleRoure. mine

Ainsi, sans compter les frais d'exploitation , de lavage, roulage, etc., on avait dépensé 355.874'0 2. Cette somme parait considérable, surtout quand on la compare au capital de 600.000 francs, affecté aux travaux lors de la constitution de la Société. SECONDE PARTIE.

Mines de Roure et Rosier. Laverie de Rosier. Les mines de Roure et Rosier, très-voisines, situées dans la même concession, sont éloignées de Pontgibaud d'environ 8 kilomètres. Les minerais extraits dans les deux mines en exploitation sont préparés dans le même atelier, qui porte le nom de Laverie de Rosier. Le transport des minerais à l'usine a été fait,

jusqu'à la lin de 1849, par des chemins de traverse, mauvais pendant l'été, impraticables pendant l'hi-

ver, rejoignant à moitié chemin de l'usine la grande route de Rioni à Rochefort. On a pu réa-

Roure et Rosier, se trouvent des travaux anciens, qui paraissent avoir été fort étendus. Quelquesuns remontent à une époque très-reculée, niais inconnue maintenant; les autres ont été faits de 1781 à 1792; on les désigne sous le nom de vieille

mine de Roure on ne les a pas explorés depuis

1792, mais des documents précis permettent d'en apprécier l'importance. Les travaux ont été commencés à un kilomètre environ à l'Ouest du village de Roure, dans un filon dirigé sur l'heure 1/2, plongeant à l'Est sous un angle voisin de 90'. Le filon a été exploré par une galerie (au ni-

veau de la vallée) dirigée vers le Nord. Elle a 225 mètres de longueur et traverse entièrement une petite colline composée de gneiss et granite. Le filon est composé de quartz saccharoïde très-

dur, puissant de plusieurs mètres, et renfermant des mouches de galène assez nombreuses. C'est ce même filon de quartz dont nous avons déjà parlé et dont les affleurements peuvent être suivis à une grande distance.

Pl. V.

de