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DES VOSGES.
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SERPENTINE,
à leur salebande se fondent généralenient dans la serpentine et qui la pénètrent dans tous les see. On l'observe dans la serpentine de Houx, de Tendon , du Tholy, , des Arrentées de Corcieux-, de Neymont, etc. Ce diallage a des caractères un peu différents We celui qui se trouve habituellement dans la serpentine; il a une couleur vert olive foncé, vert clair, et quelquefois, mais accidentellement, vert émeraude ; les cristaux correspondant à ces trois variétés, qui diffèrent sans doute par leur teneur en oxyde de fer et en oxyde de chrôme, sont souvent réunis sur le même échantillon : cette association présente quelque analogie avec celle du diallage et de la smarag,dite dans l'euphotide de Corse. Assez fréquemment la variété vert émeraude s'est développée dans l'intérieur des noyaux de grenat; un échantillon de Liésey, , par exemple, m'a présenté trois zones concentriques : la première , à la circonférence, était rougeâtre; la deuxième g' était verte, sans doute par suite d'un commencement de psetulomorphose de la première ; et la troisième d était formée de diallage d'un beau vert d'éme-
raude qui s'était développé au centre du grenat.
Le diallage de la serpentine des Vosge,s,..est translucide ou même transparent ; il est un
nacré, mais il n'a pas l'éclat bronzé.
Il est en cristaux prismatiques allongés ayant généralement quelques millimètres, et qui atteignent au plus centimètre de longueur. Les deux clivages parallèles aux deux plans diagonaux sont beaucoup moins nets que dans le bronzite ordinaire; quant au clivage parallèle à la base, il est z.udimentaire.
analysé le diallage extrait de la serpentine Joux ; l'échantillon qui m'a servi pour le triage n'a été remis par M. le docteur Mougeot ; sa pâte était Vrt noirâtre foncé : les lamelles de diallage avaient plusieurs millimètres de longueur ; elles étaient entre-croisées dans tous les sens et enchevêtrées l'une dans l'autre ; elle formaient une sorte de filon à limite confuse, lequel se fondait dans la pâte d'une manière insensible. Elles avaient une couleur vert olive clair et elles
étaient fortement translucides; par calcination, s'elles n'ont pas perdu leur translucidité, niais elles ont cependant pris une couleur vert grisâtre pâle à reflets nacrés, et elles ressemblaient alors à certains diallages des Euphoticles.
Avant comme après calcination leur couleur n'était pas uniforme, et par conséquent la composition de tous les cristaux soumis à l'analyse n'est pas la même; quelques-uns de ces cristaux qui étaient
Vert émeraude ont conservé à peu près la même couleur après calcination. J'ai trouvé pour la densité des cristaux que j'ai analysés... 3,154; cette densité est inférieure à celle donnée généralement pour le diallage; elle est supérieure cependant à celle trouvée pour la variété de la forêt de Harzbourg (i). L'analyse m'a donné pour la composition de ce diallage de Houx 56,33 1,5° 6,73 31,93 1,4°
Silice.
de chrôme et de manganèse Protoxyde de fer Magnésie (par différence). Chaux. Perte au feu
Somme. .
.
2,11
.
loo,00
(1) Hausmann: Minéralogie, Diaklasite, p. 499.
Analyse.