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DESCRIPTION DES MINES 416 f.4es litharges sont reçues dans des pots en fonte, cl,qp,s lesquels elles sont moulées en pains presqug
Lilharges.
oykudques pesant de 18o à 200 pots sont vidés sur une aire disposée en façe kilogrammel'es de la poitrine du fourneau de coupelle. Il faut soumettre ces litharges à plusieurs opérations, afm de sép,areries grenailles de plomb riche en argen4, et, d'obtenir la litharge telle que la demande le corn.,, merce, en paillettes ou en poudre impalpable. Les pains de litharge sont d'abord cassés au mar.1
eau; les morceaux sont soumis à un triage, par lèquelion sépare les parties cristallines, qui peu, yient,enner des litharges rouges en paillettes, des parties bien agglomérées, qui donneront les liglarges en poudre. Oct trouve quelquefois dans ies,pQ4 de grandes plaques de plomb,; elles soit séparées d'ans le triage et passées dans une coupel-
Litharges rouges.
lation suivante (i). Les litharges cristallines sont traitées dans un appareil spécial (Pl. XII,fig. 9, io,), composé essentiellement de deux cylindres broyeurs en bois, d'un trommel incliné, d'une caisse destinée à réu-
nir les grenailles de plomb, et d'une chambre
ET 'USINES DE PONTGIBAUD.
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en roulant et glissant sur une sole en fonte annu-
laire. Les matières écrasées tombent dans une caisse pleine d'eau, et de là passent dans un laby-
rinthe et clans deux bassins de dépôt (1). Les grenailles de plomb, les grains non écrasés de iitharge restent dans la caisse ou tout au moins en tête du labyrinthe; les poussières fines sont entraînées dans les bassins. Les matières restées dans la caisse sous la meule
sont d'abord débourbées ; cette opération enlève une certaine quantité de litharges fines, déposées en même temps que les grenailles de plomb et les grains de litharge. Les schlamms se rendent dans un
petit labyrinthe terminé par un bassin de dépôt. Les grenailles et grains débourbés sont lavés sur
un crible à pompe foulante, duquel on obtient trois produits i° Grenailles de plomb ; 20 Litharge en grains; 3° Matières fines traversant la grille. Les grenailles de plomb sont coupellées de nou-
veau; tes grains de litharge sont reportés à la
litharges rouges en paillettes , grenailles de plomb. .Les litharges fortement agglomérées sont .d'amarchandes. bord écrasées sous une meule verticale , tournant
.meule ; les matières fines sont lavées sur un caisson allemand ; les boues provenant de ce lavage sont conduites au labyrinthe du débourbage. Le caisson donne, en outre, deux produits : i° Plomb en petites grenailles ; 20 Litharge en grains. Ces deux produits sont passés; le premier à la coupellation, le second à la meule.
(1) Nous n'entrerons pas dans la discussion du procédé de coupellation de Pontgibaud : nous ferons remarquer seuleipet que nous ne le donnons pas comme un modèle à suivre.
(1) Le levier A coudé sert à manuvrer la porte horizontale B qui ferme le fond de la caisse. Quand la porte est ouverte, les matières de la caisse passent dans le labyrinthe; les matières dans la caisse sont agitées constamment par deux rateaux fixés à l'axe de la meule.
pour les litharges. L'appareil est mis en mouvement par une roue hydraulique; il n'exigehpas d'autre main-d'uvre que celle nécessaire pour le chargement et l'enlèvement des deux produits : Litharges
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