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DESCRIPTION DES MINES 418 Comme produits définitifs de toutes ces opé-
rations, on obtient du plomb, des litharges en schlamms dans les bassins. pl. XII I.
Quand, après un certain temps de repos, l'eau d'un bassin est devenue claire, on l'enlève avec lm
- siphon ; la litharge est alors chargée à la pelle dans
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des caisses de tôle (Pl. XIII, .fig. 4, 5), et séchée très-lentement dans un long fourneau analogue,à ceux qui servent, dans le laminage du zinc, à réchauffer les feuilles dégrossies. Cet appareil est
représenté (Pl. XIII,fig. 1, 2, 3). lu, La litharge séchée se présente en pains assgz durs; il faut encore la soumettre à une opération pour la rendre marchande, c'est-à-dire poundelt tenir en poudre impalpable. L'appareil employé se compose 1° De deux cylindres en bois, entre lesquels les
morceaux de litharge sont réduits en poussière; 2° D'un ventilateur, dans lequel les poussières arrivent par l'axe, et duquel elles sortent, entraînées par le vent dans un tuyau vertical; D'une grande chambre, dans laquelle la litharge se dépose -à la partie inférieure, tandis que
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ET USINES DE PONTGIBAIJ D.
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régletelei'âge-Wiit astreints à prendre un bain et rétrii-Née de vêtements à la fin de la journée. Les t'Efférents appareils à litharges sont employés depuis trop peu de temps, pour que nous puissions eonner des nombres relatifs à leurs produits. Ces produits , litharges en paillettes , litharges %iilinudre sont d'une qualité supérieure, et de plus È.aSsez pauvres en argent.
'Les litharges impures et les litharges salies accilëniéllement sont traitées pour plomb : niais il est nécessaire de séparer d'abord les grenailles de li-10itib ridelles renferment : ces grenailles sont riiChes en argent, mais en proportion trop faible, pour qu'en les laissant avec les litharges on puisse
obtenir du plomb d'ceuvre d'une teneur un peu élevée.
Cette condition de séparer les grenailles comlique un peu le traitement des liharges. Il faut 8les passer à la meule et à la préparation mécanique, comme les litharges marchandes. On obtient deux produits définitifs
i° Des plombs en grenailles, qu'on passe à la
3ïboupellation ;
l'air cle la partie supérieure retourne au ventilateur; 40 D'une caisse de distribution ; dans, laquelle on peut prendre la litharge en poussière saAsjy,, ê.ter l'appareil. Tous ces appareils sont exactement fermés,. et ..,.aucune poussière ne peut se rendre dans l'atelier.
DeS litharges mouillées en schlamms. '31isiIl but ensuite sécher les schlamms, et enfin réduire la litharge dans un fburneati à réverbère.
précaution est indispensable, parce ceees poussières de litharge donnent en très-peu de
gent très-faible, mais renferment, à leur sortie
temps aux ouvriers les coliques de plomb. En outre, on change très-fréquemment les ouvriers, qui, dans ces opérations, doivent toucher la litharge. On construit dans ce moment une salle de bains;
(1 ) On a réduit jusqu'à présent les litharges, sans séparer les grenailles, au four à manche ou au fourneau écos-
tEr, Cette
Litharges impures.
Les deux fourneaux, de séchage et de réduction, seront construits en 185o (1). Les litharges contiennent une proportioriLd'ar- Argent contenu
sais. Le plomb obtenu contenait de 5o à 7o grammes d'argent; cette teneur élevée justifie la condition qu'on
s'impose maintenant de séparer les grenailles avant de réduire les litharges.
dans litharges.