Annales des Mines (1850, série 4, volume 18) [Image 249]

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,RAFPORT 49° des masses considérables de brouillards qui ehas-

sées par le vent, font éprouver une sensation

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-beaucoup plus pénible que celle que causent de semblables brouillards, d'une température plus basse, sur les bords de l'Atlantique. Les jours les semaines et les mois se succédant pendant la saison sèche sous un ciel sans nuages, et avec un soleil qui darde ses rayons sur un sOl. découvert, la chaleur devient de plus en plus in,tense; elle surpasse de beaucoup celle de l'alrnosphère au-dessus de l'Océan, et dès lors , produit un sous-courant d'air d'une moindre température, accompagné de brouillards qui se dirige des côtes vers l'intérieur à travers les différentes gorges. Chaque jour, lorsque la température a atteint son maximum d'intensité, de onze heures à lie heure, ce courant inférieur se fait sentir, et à me, sure que le jour avance, il s'accroît ; il continue ainsi jusqu'au jour suivant, le même phénomène se reproduit, et cela pendant toute la saison sèche.

Ces alternatives de chaleur et de fraîcheur, rendent les côtes de la Californie, surtout à San Fran,9isco, plus désagréables l'été que l'hiver pour ceux

lei ne sont pas acclimatés. quelques milles dans l'intérieur, les rayons 111

,du soleil ayant modéré et adouci les vents de mer, le climat est tempéré, délicieux même. La chaleur au milieu du jour n'est pas assez intense pour qu'on ne puisse se livrer aux travaux des champs ,, et, >s nuits sont fraîches et agréables. Les deux vallées du Sacramento et du San Joaquin jouissent de cet ,heureux climat. Dans ces deux vastes plaines, les brises de la mep: sont peu sensibles, aussi la chaleur .

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SUR LA CALIFORNIE.

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au milieu du jour y est-elle plus intense que dans

les contrées situées sous la même latitude, aux tords de l'Atlantique. Cette chaleur est sèche, mais non accablante aux pieds de la Sierra-Nevada et particulièrement clans les gorges profondes, le thermomètre s'élève parfois à l'ombre à ii o° et i i 5° F.; il se maintient ainsi pendant trois heures environ de la journée,

de onze à deux heures, mais le soir, à mesure que la radiation s'affaiblit, cette haute température baisse beaucoup, et la fraîcheur de l'air des montagnes qui se répand sur toute la contrée rend les nuits agréables et salubres. M. Lawson, chirurgien en chef de l'armée des

Etats-Unis, a bien voulu me communiquer les observations thermométriques suivantes faites en divers points par les chirurgiens placés sous ses -ordres A San Francisco, d'après M. Parher, , les températures moyennes ont varié comme il suit, du

dernier trimestre de 1847 au premier trimestre de 1848 : octobre, 57° F.; novembre, 490; décembre, 5o° ; janvier, 490; février,, 500; mars, 5°;

A Monterey, latitude 36° 38', longitude 121° Ouest, au bord de la mer (1° 1/2 environ plus au Sud que San Francisco), il résulte des observations

de M. W. S. King, que la température moyenne

de divers mois de 1848 a été : en mai, 56°;

juin, 59° ; juillet, 62°; août, 5 9° ; septembre, 58°; octobre, 6o° ; novembre, 56°; A Los Angelos, latitude 34°7', longitude I 18° 7', à 4o milles environ de la côte, d'après les observations de M. John S. Griffu , les températures -,moyennes de dix mois de 1847 et 1348 ont été