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it "RAPPORT.'
porte donc d'en faire le relevé d'uni' extrémité à l'autre, d'y établirdCs phares, et aux lieux dangereux des bouées et des balises. Tous ces objets méritent de fixer l'attention du gouvernement. RICHESSES MINÉRALES.
La région des mines d'or Comprend une étendue
de 5 à 600 milles de long sur 40 à 5o milles dé large; elle longe toute la base de la Sierra-Nevada.
Nul doute que de nouvelles découvertes ne l'accroissent encore. Elle embrasse dans seselimites tous les coteaux (lui, des plainesde l'Est du-Sacramento et du San Joacpain, aboutissent, en s'élevant graduellement à une hauteur de 4.000 pieds, la
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Rien n'indique que ce,tnétal ait été disséminé à la surface du sol dans toutes les directions par une cause quelconque ; on ne le trouve que dans certaines localités, où divers indices annoncent d'ail-
leurs sa présence. On le rencontre en morceaux assez volumineux, ou à l'état de sable, aux lieux appelés mines sèches. L'eau des torrents et des ,riy,i4es, en se creusant un lit, s'est trouvée en con-
tact-avec le quartz aurifère; elle a dû l'entraîner, et, par suite du frottement auquel ce quartz a été soumis, l'or a dû s'en détacher ; aussi le trouvetlomiedans le sable et le gravier des rivières, là Of'#..15 vitesse du courant a été ralentie par une
çduse ou par une autre, et il est plus ou moins djvisé suivant qu'il a été plus ou moins exposé
'crête de la Sierra-Nevada; elle renferme divers
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torrents, qui sont alimentés par la fonte des neiges et par les pluies, lors de la saison humide.
fèii-e a éprouvé une sorte de décomposition sous
Ces torrents donnent naissance -à dés rivières qui se sont creusé un lit aux pieds des coteaux ; elles sont les affluents du Sacramento et du San Joaquin, et se trouvent à 15 ou 20 milles de distance les unes des autres. Les coteaux sont formés d'un schiste talqueux avec des veines de quartz. Ce quertz ne couvre pas la surface du sol, mais s'étend en grandes ramifications dans diverses directions ; il est aussi disséminé en fragments à la surface. On le découvre
en -filons dlins les gorges des montagnes, sur les flancs des ravins, et- au sommet des coteaux, ce qui donne à cette contrée un aspect fantastique. L'opinion généralement admise en ce moment, opinion fondée sur de nombreuses observations, est que l'or, soit en paillettes, soit en pépites , a primitivement été adhérent au quartz.
mines sèches sont celles où le quartz auril'influencede, l'air et dela lumière. L'or s'y trouve sceis touteseles formes imaginables, en morceaux 4q, poids de plusieurslivres ou en grains presque imperceptibles.,
Les preuves que l'or et le quartz ont dû être produits à la même époque sont si nombreuses que celait ne saurait être mis en doute ; d'ailleurs leur mélange est si intime, il se présente sous des aspects si variés, que nulle autre hypothèse ne saurait être admise. C'est dans les mines sèches que se trouvent les morceaux d'or auquel adhère encore le quartz; dans
quelques morceaux, ces deux substances sont si intimement unies qu'on ne peut les séparer sans réduire la masse en poussière et sans la soumettre, en. cet état, à l'action du mercure. L'or qui n'a.pas été exposé à l'action du frotte-