Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 9]

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i6 RAPPORTS ENTRE LA FORME bismuth (Wismuthblende ) a très-probablement pour formule Bi. Sis, la petite quantité de phos-

phate de fer qu'il renferme pouvant être considérée comme se trouvant à l'état de mélange. Si l'on applique à la pharmacosidérite que nous

citions tout à l'heure, et qui cristallise en cubotétraèdres, la remarque faite par M. Naumann au sujet de la vivianite, et d'après laquelle on doit faire une distinction importante entre la composition primitive et la composition actuelle de cer-

ET LA COMPOSITION ATOMIQUE.

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fere des substances précédentes en ce que sa molécule est dépourvue d'atome central (I).

Nous venons de citer des composés dans lesquels la molécule a un centre, et où la distinction entre les atomes centraux et les atomes périphériques se fait aisément. Lorsque la molécule est dé-

pourvue de centre, comme dans la blende, le

mode de construction dans ce cas n'est plus indiqué d'une manière aussi positive par la formule atomique. Cependant on peut encore le détermi-

tains phosphates et arséniates de fer, plus ou moins altérés par une suroxydation épigénique, on pourra

ner avec une grande probabilité pour plusieurs

l'état de protoxyde et écrire ainsi sa formule normale

un partage convenable les atomes de la formule qu'on la rend susceptible de construction, c'est en multipliant tous ses termes par un même facteur. La formule FeS est attribuée à la fois aux deux pyrites, la pyrite cubique et la pyrite prismatique ou sperkise. Sous cette forme simple elle peut rendre raison de la forme de la seconde espèce car on peut placer l'atome du radical au centre, et les deux atonies de soufre aux extrémités d'un axe, qui dans ce système est toujours seul de son espèce. Mais pour expliquer les formes de la pyryte cubique, il faut multiplier la formule par le facteur 6. J'ai fint voir dans l'Encyclopédie du xix° siècle (article déjà cité), que l'on pouvait construire la molécule de la pyrite commune avec six

ramener tout le fer contenu dans ce minéral à Ée4..ks +146.

Dans ce cas, le premier terme indiquera une Molécule tétraédrique, et les six atomes d'eau correspondront aux milieux des arêtes du tétraèdre.

La Woltzite, observée par M. Fournet dans une mine de Pontgibaud , et que M. Kersten a retrouvée cristallisée dans des produits de fourneaux , a pour formule Zn4 . Zn. Or, suivant le docteur Fra.nkenheim ce minéral présente les en même temps que les formes hén.iiédriques de la blende. Nous verrons plus loin que clivages' la boracite a très-probablement aussi une formule analogue aux précédentes. De toutes les espèces tétraédriques dont la composition est connue, la blende seule fait exception à la règle. Si la formule Zn, qu'on applique à la blende naturelle, est exacte, il faut en conclure que ce minéral dit.-

substances en se laissant guider par certaines particularités de leurs formes. Mais ce n'est plus par

(1) Si la formule de la blende naturelle était Zn4.Zn, dans les variétés pures , comme on le croyait avant le travail de Proust, ou bien Zn4.Fe dans les variétés ferrugineuses , cette substance rentrerait alors dans le cas général, et la woltzite n'en serait qu'une modification particulière.

Tome XIX, 1851.

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