Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
118
119
RECHERCHES SUR LA THÉORIE
DES HAUTS-FOURNEAUX.
l'a nalysere III; elle a été faite exactement dans les mêmes conditions que la première, c'est-à-dire en opérant sur le même volume de gaz et employant à très-peu près les mêmes quantités d'oxygène pour effectuer la combustion. 11 s'est formé une petite
Les résultats des analyses précédentes sont compiétement d'accord avec ceux obtenus par la mé-
quantité de produits nitreux dans la détonation en présence d'un excès d'oxygène.
(IV) Gaz pris à 6 mètres de profondeur, au moyen d'une ouverture pratiquée dans la maçonnerie du fourneau, et qui donne issue à un courant
rapide de ,gaz qui vient brûler à l'air aime une flamme bleuâtre. (V) Gaz pris dans le Même orifice que le précédent, une heure après environ. (V1) Gaz pris dans un orifice percé dans la maçonnerin du fourneau à la -rustine, c'est-à-dire sur la face Opposée à la poitrine du fourneau. Cet orifice est à im,o5 au-dessus de la tuyère. Le gaz sort de cet orifice avec force et vient brûler a l'air avec une flamme blanche et des fumées épaisses d'oxyde de zinc. On a extrait les gaz en faisant plonger dans l'orifice un tube de porcelaine à l'extrémité duquel on effectuait l'aspiration.
(VII) Gaz pris en introduisant dans la tympe, à ow,4o de profondeur, un canon de fusil dans lequel on avait placé un tube de porcelaine. Le courant de gaz qui se dégageait de ce tuyau était assez rapide pour projeter au dehors du laitier et de la fonte incandescente. On a pu néanmoins aspirer le gaz sans trop de difficulté. Les gaz extraits de la partie inférieure du fourneau de Cierva' entraînent des proportions assez considérables de vapeur de zinc. je n'y ai pas rencontré de cyanogène, bien que j'aie cherché à le reconnaître dans les gaz dés ekpérieneeS IV à VII.
thode de combustion au moyen de l'oxyde de cuivre, à une exception près, qui se rapporte à la présence de quelques millièmes d'hydrogène carboné. Or, comme les produits obtenus dans les détonations en présence d'un excès d'oxygène renfermaient incontestablement de petites quantités de produits nitreux qui avaient attaqué le mercure, est permis de penser que, sans cette circonstance, on n'aurait point trouvé d'hydrogène carboné dans les dernières analyses, et que la proportion de ce gaz contenu dans les gaz du gueulard aurait été réduite à 6 ou 7 millièmes au plus. On peut remarquer égalementqu'en ajou tant au nombre qui représente l'hydrogène le double du volume du gaz des marais, représentant l'hydrogène contenu dans ce gaz, on arrive à des résultats qui se confondent pour
ainsi dire avec ceux de la méthode par les poids. Les conclusions qu'on peut tirer des analyses
qui précèdent sont absolument les mêmes que celles de mon précédent travail. On voit que l'acide
carbonique, qui existe en proportion assez forte dans les gaz du gueulard, diminue rapidement à mesure qu'on descend dans le fourneau, tandis que
l'oxyde de carbone augmente. A. la profondeur de 6 mètres, l'acide carbonique a disparu et ne se retrouve plus que tout à fait à la base du fourneau.
En examinant les nombres qui représentent l'oxygène et le carbone rapportés au volume ioo d'azote, on voit la réduction suivre une marche progressive de la profondeur de 6 mètres au gueulard. L'oxygène combiné s'élève de 28,2 à 42,5. La proportion de carbone s'élève, dans la même zone, de 28,5 à 32,8, résultat qui provient tant de l'acide