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RECHERCHES SUR LA THÉORIE
DES HAUTS-FOURNEAUX.
carbonique dégagé par la castine et le minerai cal-
donnéde ce fltit une explication qui me paraît s'accorder de tout point avec les circonstances de sa production. (Ann. des mines, 3csér., t. XX, p. 438).
caire, que des produits gazeux de la distillation du charbon. On voit que la réduction du minerai est déjà très-avancée à 6 mètres de profbndeur, et qu'elle s'opère, pour ainsi dire , sans consomma-.. tion de charbon, par la transformation de l'oxyde de carbone en acide carbonique. Les proportions d'hydrogène et d'hydrogène carboné renfermés dans les gaz suivent une marche inverse de celle de l'oxyde de carbone. Elles tendent à augmenter depuis les étalages jusqu'au gueulard. Il semble donc que l'hydrogène n'exerce aucune action réductive dans le fourneau. Tous ces faits sont absolument les mêmes que ceux que j'avais précédemment signalés et développés (Annales des mines, 3e série, t. XX, p. 421 et suiv.).
Une seule circonstance mérite d'être remarquée: la zone de réduction est évidemment plus voisine du gueulard dans ces dernières expériences que dans celles faites en septembre 1841; à 3 mè-
tres de profondeur, les gaz ne renferment plus que 4,2 p. i oo d'acide carbonique. Dans les expériences de septembre 1841, la réduction ne commençait pas encore à 2",67 de profondeur, puisque l'acide carbonique était à son maximum dans cette région du fourneau. A 4 mètres au-dessous du gueulard , la quantité d'acide carbonique était en-
core de 8,86 p. 100.11 est permis d'attribuercette différence de position de la zone de réduction à la substitution de l'air froid à l'air chauffé que l'on employait en 1841. On sait, en effet, que l'emploi de l'air chauffé a pour résultat d'élever la température dans les régions inférieures du fourneau
et de l'abaisser, au contraire, dans la cuve. J'ai
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Les analyses ri" VI et VII, faites sur des gaz pris à tm,o5 de la tuyère et à la tympe, peuvent être rapprochées de celles faites en 1841 à om,44 au-dessus de la tuyère et à la tympe. La proportion d'oxyde de carbone s'élève très-notablement au-dessus de celle qui serait contenue dans un gaz formé par de l'air dont l'oxygène serait changé en oxyde de carbone (34,4 pour 65,6 azote); niais la différence est moins grande ici que dans les analyses de 1841, où la quantité d'oxyde de carbone contenue dans les gaz pris à la tympe s'était élevée à 51,35. Ce fait me paraît pouvoir être attribué à la rapidité du courant , lots de la dernière expé-
sience. L'oxyde de carbone produit par la réaction des laitiers ferreux sur le carbone de la fonte se trouvait en proportion moindre, par rapport au gaz de la colonne ascendante, que dans les expériences précédentes ( Mém. cité, P. 421 La rapidité de la sortie des gaz explique aussi la présence d'une certaine quantité d'acide carbonique dans les gaz pris sous la tympe. Je me dispenserai de déterminer de nouveau les
nombres qui représentent la puissance calorifique des gaz du fourneau de Cl erval, le rapport de cette valeur au pouvoir calorifique du charbon consommé,les quantités d'air à employer pour la combustion , les températures maxima qu'elle peut produire , etc.; ces déterminations ont été faites et publiées à la suite de mon précédent travail, et
il y aurait peu d'intérêt à reproduire ici des calculs analogues qui conduiraient à des résultats presque identiques.