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L'arsénite d'argent se dissout dans la potasse sans coloration. La dissolution se décompose très-
lentement en abandonnant de l'argent métallique. Les arsénites de cobalt, de nickel et d'urane ne se dissolvent complétement dans la potasse et clans la soude qu'à l'état naissant.
L'arsénite de plomb est insoluble dans la potasse, mais il est cornplétement soluble dans la soude. L'arsénite de sesquioxyde de fer se dissout dans
l'ammoniaque. M. Reynoso attribue ces réactions à la formation de sels doubles.
34. Sur un nouveau procédé de fabrication en grand du chlorate de potasse; par M. Calvert. ( Institut, n° 858, p. 188.) Ce procédé consiste à faire passer à chaud un courant de chlore dans un mélange de 5 1/2 équivalents de chaux vive pour t équivalent de potasse caustique : il se produit du chlorure de calcium
et du chlorate de potasse ; par l'emploi de la chaux, on évite une perte considérable de potasse qui , dans le procédé ordinaire, est transformée en chlorure.
DE CHIMIE.
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35. Sur un nouveau procédé de fabrication du sulfate de soude; par MM. Emile Thomas, Delesse et Boucard. (Académie des sciences, 5 février 1849.) Les auteurs de ce procédé décomposent le sulfate de fer par le sel marin à la température de zéro. Le sulfate desoilde exige à zéro 8 p.1/2 d'eau pour se dissoudre, tandis qu'il se dissout dans son propre poids d'eau à 2 5 ° . Cette faible solubilité du sulfate de soude est mise à profit pour son extraction.
On prépare le sulfate de protoxyde au moyen des pyrites. On distille celles-ci, et l'on en retire la moitié du soufre qu'elles renferment. Ce résidu est mis en tas et exposé à l'action de l'air et de l'humidité. On lessive le tas de temps en temps, et on obtient par des lavages méthodiques des eaux qui marquent 32° Réaumur, et qu'on réunit dans de grands bassins jusqu'à l'entrée de l'hiver. Quand la température est assez basse, on introduit dans ces bassins une dissolution saturée de sel ma-
rin faite à 15° environ, de façon à ce qu'il y ait un peu plus de t équiv. de ce sel pour s équiv. de sulfate de fer. Après quelques heures on fait écouler l'eau mère, et l'on recueille les cristaux que l'on purifie par de nouvelles cristallisations.
Il faut opérer à chaud; si on opère à froid, la réaction est différente, et il ne se produit que des
quantités minimes de chlorate. La quantité de chlorate formée augmente aussi avec le degré de concentration de la liqueur dans laquelle On fait passer le courant de chlore.
3(3. Sur l'hyposulfite de soude; par M. Faget. (Journal de Pharmacie et de Chimie, t. XV 533.)
M. Faget propose, pour préparer l'hyposulfite de soucie, d'employer le sulfite neutre au lieu du Tome XIX , i851.
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