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EXTRAITS
52 bis. Sur le cuivre contenant du phosphore et l'action corrosive de l'eau de mer sur diverses variétés de ce métal; par M. Perey (Institut, o333, p. 4o7) En analysant un cuivre auquel on avait ajouté à l'état de fusion un peu de phosphore et qu'on avait ensuite agité avec une baguette de fer, M. Perey a trouvé que ce cuivre avait gardé jusqu'à 2,41 pour ioo de fer, et presque autant de phosphore tout en conservant sa ténacité et sa malléabilité. A ce sujet, il l'apporte quelques expériences faites sur Un alliage de phosphore et de cuivre, moins attaqué par l'eau de la mer que les
autres variétés de ce dernier métal, et qui serait d'un emploi convenable pour le doublage des bâtiments. 53. Sur la tclle émaillée; par M. Pâris (Technologiste, octobre 1849). La composition vitreuse dont M. Pâris se sert pour enduire les objets en tôle qu'il veut préserver de l'oxydation est composée de 130,0 parties de flint-glass. 20,5 parties de carbonate de soude. 12 d'acide borique.
On fait fondre le tout dans un creuset de verrerie; on pile et on tamise. Les articles qu'on veut enduire de cette glaçure vitreuse, quelle que soit leur forme, sont d'abord décapés à l'aide d'un acide étendu, puis séchés et recouverts de gomme arabique dissoute dans l'eau qu'on applique avec un pinceau aussi également
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DE CHIMIE.
que possible. L'enduit vitreux est tamisé par-des-
sus cette couche de gomme, qui en fait adhérer une épaisseur convenable. Les pièces, ainsi prépa-
rées, sont placées dans un four où une température de 100 à 1400 centigrades les dessèche cornpiétement , puis transportées dans un four, où elles sont chauffées jusqu'à ce que le vernis soit complétement fondu ; la température s'élève jusqu'au rouge cerise. Quand la glaçure est en pleine fusion, on retire les pièces et on les dépose dans un endroit fermé, où elles sont abandonnées à un refroidissement lent et protégées contre tout courant d'air froid.
54. Réduction du fer; par M. Poumarède (Comptes rendus, t. XXIX, p. 518). M. Poumarède fait connaître de cette manière le résultat de ses observations Si dans un cylindre de fonte placé verticalement
dans un fourneau à réverbère, qui communique par un tube assez long et placé à sa partie supérieure avec l'atmosphère ou avec une série d'autres appareils, on introduit des vases en tôle à fond
plat, dans lesquels on a déjà placé une certaine quantité de colcothar ou de fer carbonaté, et entre lesquels on a soin d'intercaler du charbon de bois, contenu dans des châssis en toile métallique ou en
fil de fer, et qu'on porte ensuite le cylindre à la
température rouge, on observe, pendant tout le temps que dure l'opération, un dégagement d'oxyde de carbone, qu'on peut utiliserà d'autres réductions; et lorsque ce dégagement a cessé et que l'appareil est cumplétement refroidi, on voit Tome XIX, 1851.
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