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388 EXTRAITS que l'oxyde de fer ou le fer carbonaté a été coma piétement réduit, et à leur place on trouve du fer à l'état spongieux, non pyrophorique , qui n'indi-
que point la présence du carbone, et qui jouit d'ailleurs de toutes les propriétés du fer très-pur.
Note sur l'équivalent du fer; par M. Maumené (Ann. de ch. et de phys., t. XXX, p. 38o).
D'après l'augmentation de poids d'une quantité donnée de fer métallique bien pur, traité par l'acide nitrique, puis précipité par l'ammoniaque, lavé
et calciné, M. Maumené obtient le nombre 35o pour l'équivalent chimique du fer.
Sur l'extraction du nickel et du cobalt en grand; par M. Louyet (Instit. n° 783, p. 6). M. Louyet fait connaître en ces termes le procédé d'extraction du nickel et du cobalt qui est pratiqué dans une usine de Birmingham Le minerai traité provient de liongrie; il consiste principalement en sulfarséniures métalliques, et renferme habituellement 6 p. i oo de nickel et
3 p. trio de cobalt. Cependant ces proportions sont assez variables. On mélange ce minerai avec une petite quantité
de carbonate de chaux et de spath fluor, et on chauffe le tout au rouge blanc dans un four à réverbère; la masse fond à cette température élevée; on obtient une masse fluide d'apparence- métallique ainsi qu'une scorie qui surnage et qu'on enlève à l'aide d'un ringard. On fait sortir la masse fluide
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par une ouverture pratiquée dans le fourneau, on l'arrose pour la concasser avec facilité, et on la brise en morceaux. L'expérience a prouvé que si la scorie est de couleur mate, elle contient du fer; si, au contraire, sa surface est noire et brillante, elle n'en renferme pas. La masse métallique est broyée en poudre très-fine que l'on calcine ensuite au rouge vif dans un four, en graduant la chaleur pour éviter la fusion , et brassant continuellement. Il se volatilise une grande quantité d'acide arsénieux. L'air a libre accès dans la masse; elle s'oxyde et diminue de poids. La calcination, qui dure douze heures environ, est continuée jusqu'à ce qu'il ne se
dégage plus de fumée blanche. Le résidu de la calcination -est traité par l'acide chlorhydrique qui le dissout presque entièrement; la liqueur est étendue d'eau , puis on y ajoute un lait de chaux et de l'hypochlorite de chaux; il se forme un précipité de fer et d'arsenic que l'on rejette après l'avoir lavé. L'hypochlorite de chaux Peroxyde le fer et facilite sa précipitation par la chaux. On fait passer dans la liqueur un courant d'acide sulfhydrique lavé, produit à l'aide du sulfure
de fer et de l'acide sulfurique é;endu; on Lit ainsi affluer le gaz dans la solution jusqu'à ce qu'elle
en soit saturée. On arrête le courant gazeux lors-
qu'en ajoutant de l'ammoniaque liquide à une petite quantité de la liqueur filtrée, il se forme un précipité noir; s'il n'y avait pas un excès d'acide sulfhydrique, le précipité produit par l'ammonia-
que serait vert. Le gaz sufhydrique détermine dans la liqueur la formation d'un précipité; on lave celui-ci, et comme il est un peu soluble, on fait passer de nouveau le courant de gaz sulfhydrique dans les eaux de lavage le précipité est