Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 197]

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DE CHIMIE.

EX TRAITS

sition à l'air il se décompose en ammoniaque et cyanderrure de nickel ; quand il a été séché, l'air ne l'altère plus , mais entre 100 et 150° il dégage de l'ammoniaque et de l'eau et il reste un résidu abandonnant, à une température plus élevée , de l'ammoniaque et du cvanhydrate d'ammoniaque; il reste des carbures ire fer et de nickel pyrophoriques qui s'enflamment en petillant et brûlent à l'air comme une fusée. L'eau décompose ce sel en ammoniaque et cyanoferrure de nickel ; les acides faibles s'emparent de l'ammoniaque, les acides concentrés décomptisent le cyanoferrure de nickel , la potasse dégage de l'ammoniaque ,en produisant un précipité d'oxyde de nickel et de cyanoferrure du potassium. Cyaffifyrnre de nickel bi-ammoniacal. En ver-

sant du cyanoferrure. de potassium dans une dissolution de nitrate de nickel ammoniacal , on obtient un précipité blanc verdâtre qui par la dessiccation se montre en niasse vert foncé et qui donne une poussière blanche. Ce corps insipide insoluble

est tout à fait inaltérable par l'eau; les acides faibles ,s'emparent de l'ammoniaque; la chaleur le décompose en laissant un carbure qui brûle en fusant et en dégageant de l'ammoniaque et du cyanhydrate d'ammoniaque. M. iieynoso assigne à cette matière la formule: 2NiCy, FeCy

2AzH3, HO.

Cyan oferride de nickel bi-ammoniacal. Le cyanoferride de potassium versé dans le nitrate de nickel ammoniacal produit un précipité d'un beau jaune, soluble dans un excès d'ammoniaque et, dont la formule est: 2NiCy, Fe'Cya, 2AzI3, HO.

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59. Considérations sur le poids atomique du cuivre et sur quelques composés de ce métal; par M. Persoz ( Ann. de ch. et de physique, t. XXV, p. 257). Dans ce travail, l'auteur a cherché à établir que les sels cuivriques éprouvent des doubles décompositions en présence d'un grand nombre de sels et spécialement des sulfates de potasse, de soude et des chromates de même base; Qu'au nombre des produits de ces doubles décompositions on obtient du sulfate tricuivrique S03, 3CuO

2H0,

et du chromate tricuivrique Cr03, 3CuO +.2H0;

Que le chromate tricuivrique est décomposé par la chaleur et transformé en chromite cuivrique Cr203, Cu°,

même quand il y a excès d'oxyde de cuivre mélangé; Que le nitre pur, fondu avec les sels cuivriques,

les phosphates exceptés, est le meilleur agent qu'on puisse employer pour isoler et doser l'oxyde de cuivre; Enfin, que la réaction du sulfate de potasse ou de soude sur le sulfate de cuivre peut être avanta-

geusement appliquée au traitement de certains minerais de cuivre et de cobalt.