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EMPLOI DE LA ncrunIE ET DU COKE
DANS LES LOCOMOTIVES.
seur du combustible semble bien établie pour le coke, au moins dans des conditions analogues à celles du chemin de Montereau à Troyes ; l'addition des plaques de tôle paraît avoir précisément pour effet de permettre de marcher avec le feu bas, sans compromettre l'élévation de la température du foyer, et par suite l'activité de la production de vapeur. La coïncidence indiquée par M. Mollard ne permet pas d'assigner encore numé-
nicien qui ne s'attache à marcher avec un orifice
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riquement l'économie probable. Il y a toujours d'ailleurs , dans les expériences de ce genre, une
période de tâtonnements, dont les résultats ne peuvent être exprimées par des chiffres vraiment significatifs. Mais la tendance générale de ces résultats est du moins très-favorable. L'économie réalisée doit être l'ex pression de deux faits : l'un très-probable, la combustion plus complète des gaz ; l'autre
évident, la diminution de résistance correspondant à l'accroissenient de la section de l'échappement. Le surcroît de travail résistant développé sur le piston parl'étranglement de l'orifice variable n'a jama4 été observé, et il ne peut être évalué apriari. Mais l'importance de cette résistance est du moins parfaitement établie (1), et il n'y a pas de méca-
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aussi large que le permettent, d'une part,
la
charge et la vitesse, la nature du coke; de l'autre, la disposition plus ou moins vicieuse de la grille, la hauteur plus ou moins exagérée de la couche de combustible. Or, l'influence des dispositions expérimentées sur le degré d'ouverture normal de l'échappement est démontrée d'une manière bien nette par les observations de M. Mollard, puisqu'il ne suffisait pas d'écarter les valves, et qu'il fallait encore tempérer le tirage par l'admisprouvent que la compressibilité des fluides élastiques n'a pas d'influence appréciable , au moins dans les limites des expériences , sur les pertes de force vive qu'ils subissent dans leur trajet et par suite sur les chutes de pression qui correspondent à ces pertes : qu'en un mot les gaz et les vapeurs suivent pratiquement, à cet égard, les mêmes lois que les liquides. Plus faible que la pression atmosphérique
au delà de l'orifice de l'échappement, la pression peut
donc être de beaucoup supérienre immédiatement en amont; il y a, à l'orifice, une chute brusque de pression, une
véritable explosion. Le vide partiel qui existe clans la boîte à fumée ne fixe donc, en aucune manière ( comme l'ont prétendu quelques personnes et entre autres M. Frimot ), une limite supérieure à la pression dans le tuyau d'échappement, et par suite à celle qui s'exerce contre le
piston : il serait même,. à certains égards, plus exact de dire
pie. la pression dans le tuyau est d'autant plus grande (1) Si la mécanique expérimentale ne fournit pas les éléments du calcul de la résistance due à l'échappement, elle fait du moins comprendre que cette résistance peut être
très-grande ; qu'une contre-pression considérable dans le cylindre, et un vide partiel dans la boîte à fumée, peuvent coexister Malgré la section relativement considérable et la très-faible longueur dn conduit qui établit une communication entre 'ces deux capacités. Les expériences bien Connues sur l'écoulement de l'air à travers des tubes, faites en 1845 par M. Pecquenr et discutées par M. Poncelet,
que la raréfaction dans la boîte à fumée est plus prononcée, puisque l'une est la cause, et l'autre l'effet. Mais , en réalité, le degré de raréfaction n'apprend rien ni sur le travail moteur qu'exige le tirage, ni sur le travail résistant dépensé sur le piston par le jet de vapeur qui le produit. Les observations manométriques faites à diverses reprisés, soit sur la boîte à fumée seulement , soit simultanément sur la boîte à fumée et sur le foyer.,_ n'ont donc. quinn intérêt fort médiocre, et "né .peuvent conduire à.wicune conséquence pratique.