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652 Marnes supraliasiques.
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liasiques, que j'appelle marnes inférieures, cotnprend d'abord des marnes qui reposent immédiatement sur le calcaire à gryphées arquées et qui
sont exploitées pour terre à tuile et h briques, en divers points du département, par exemple, auprès de la Chartreuse de Bosserville. C'est la qu'on a trouvé un fossile assez rare, l'hippopo,. dium porderosum. Puis vient un système de
bancs calcaires et marneux particulièrement abondants en gryphcect cymbium et dont les plus élevés sont exploités près de Nancy, dans les coni,.
munes de Séchamp, Essey, Saulxures et Tom, blaine, pour l'entretien des routes. Les carrières de ces localités sont connues pour la variété et 14 beauté des fossiles qu'elles recèlent. Le calcaire dont il s'agit est tout imprégné de pyrites qui lui donnent, par leur décomposition , une teinte ocreuse qui me paraît assez caractéristique pour que je consacre le nom de calcaire ocreux à cette roche.
Du reste ce calcaire ne forme pas, comme on avait semblé le croire jusqu'ici , une singularité près de Nancy, et je l'ai suivi toujours semblable à lui-même d'un bout à l'autre du département, depuis Les Ménils, aux confins de la Moselle, jusqu'à Bouzanville, aux confins des Vosges. Je l'ai reconnu aussi aux environs de Metz (à la côte de Queleu , rive droite de la Seille), où M. Simon l'a -caractérisé sous le nom de calcaire à bélem, rites (1). Il correspond probablement , dans les Ardennes, au calcaire sableux de MM. Sauvage et Buvignier, et très-certainement, comme je l'ai constaté tout récemment sur les lieux , à celui qui (1) Noice sur le lias de la Moselle. Metz, 1836.
DU DÉPARTEMENT DE LA MEURTRE.
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est désigné aux environs d'Avallon par M. Moreau , sous le nom de calcaire à gryphcea bium (1). J'ai reconnu bien positivement cymque le petit bourrelet qui forme la base du coteau de Vassy, en contrebas de la fabrique de ciment romain, et que M. Élie de Beaumont caractérise dans son diagramme (r) sous le nom de calcaire noduleux, est constitué par le calcaire à gryphcea Cp77bium.
La deuxième sous-division , que j'appelle marnes moyennes , comprend d'abord des marnes bleues renfermant de gros ovoïdes qui consistent en fer carbonaté argileux; on y trouve le pecten oequivalvis en abondance, en même temps quelques Êrypluea. cymbium très-dilatées. que Un assez grand nombre de tuileries empruntent leur matière première à ces marnes-là. Puis vient un système de marnes schisteuses ou schisto-bitumineuses, avec posidonies et inocérames, et dans lesquelles on a aussi trouvé quelquefois des débris d'ichtyosaures. Vers la base de ce système, j'ai signalé pour la première fois, près (aux environs de Nancy), une couched'Agincourt de grès qui me paraît particulièrement propre jalonner le groupe des marnes moyennes, etàque j'appelle du nom de grès medioliasique. Le grès dont il s'agit est calcaire, et l'on pourrait l'appeler tout aussi bien un calcaire arénacé. Il est d'un jaune grisâtre sur ses surfaces extérieures, niais il est bleuâtre à l'intérieur. Il est (i) Bulletin de la Société
géologique, 2' série, t. page 666. (2) Explication de la carte géologique de 19. France. t,II, page 341.
Marnes moyennes.