Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 332]

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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE

DU DÉPARTEMENT DE LA MEURTRE.

très-abondant en fossiles, parmi lesquels les plus caractéristiques sont raviculaincequivalvis (Sow.), la plicatula spinosa (Sow.), l' ammonites spina-

que la continuation de notre grès médioliasique , ne saurait être confondu avec le calcaire nodu-

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tus (Brus.), la terebratula triplicata (Phil.).

M. l'ingénieur Zeiller a reconnu, sur des échantillons de ce grès pris à la Poudrière, près Nancy, qu'il serait susceptible de donner du ciment romain, et la même propriété a été constatée sur

d'autres échantillons provenant de Chaligny. Dans cette dernière localité, à Custines et ailleurs, on

y a trouvé du jayet se présentant sous forme

d'une planche de 4 centimètres d'épaisseur posée horizontalement entre les couches du terrain. Le grès médioliasique , que j'ai observé aussi

bien vers la limite N.-0. du département,

sur

les versants de la côte de Mousson, que vers la limite S.-O., dans le haut du vallon du Brénon, se continue certainement encore plus au Sud, dans le département des Vosges. Il est impossible , en effet, de ne le pas reconnaitre dans la description que donne M. Elie de Beaumont du calcaire argilosableux de la côte de Mont-Lambert (près Langres) et du calcaire sableux de la côte de Châtenois, près de Neuchàteau (1), roches qu'il range

dans son calcaire noduleux, en

leur affectant

dans ses diagrammes l'annotation 3', et c'est ce qui est pleinement confirmé par l'examen des échantillons de ces localités qui sont déposés à l'Ecole des mines. Mais ici se place une observation importante': c'est que le calcaire noduleux dont il s'agit (des environs de Langres et de Châtenois), et qui n'est

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leux de Vassy, dont il a été parlé plus haut et

dont nous avons montré le parallélisme avec notre calcaire ocreux. Le calcaire noduleux des environs de Langres et de Châtenois appartient évidemment à un horizon plus élevé que le calcaire noduleux de Vassy, et il correspondrait précisément à la pierre à ciment de cette localité. Cette

conclusion se justifie d'autant mieux que notre grès médioliasique , comme je l'ai fait remarquer, contient de la pierre à ciment, nommément à la Poudrière, près Nancy ; et M. Elie de Beaumont a reconnu aussi, en parlant de cette localité, que « c'est en effet la position géologique du ci» nient de Vassy (1). » Quoi qu'il en soit, l'observation qui précède montre que l'on s'exposerait à des confusions fâcheuses , si l'on conservait le nom de calcaire noduleux clans le langage géologique.

Je n'ai pas suivi le grès médioliasique dans le département de la.Moselle; mais je ne cloute pas qu'il n'ait été aperçu par M. Simon, alors qu'il

dit que les marnes grises micacées siliceuses

« renferment des couches de grès grossier à grains

» d'aspect terreux oit le calcaire domine (2). » 11 me paraît d'ailleurs extrêmement probable que c'est au même grès des marnes moyennes qu'il faut rapporter et le grès d Ilettange (Moselle), dont la position géologique a été st controversée Explication de la carte géologique de la France,

pages 409 et 41o.

(i) Explication de la carte géologique de la 'Fiance, pages 40o et 405.

Notice sur le lias du département de la Moselle

page 5. Metz, 1836.