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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
DU DÉPARTEMENT DE LA MEURTHE.
qui est d'un très-beau blanc tendre et d'un grain très-fin, et qu'on ne peut mieux définir que par le nom qu'on lui donne dans certaines parties de la Champagne et de la Bourgogne, celui de craie corallienne, le calcaire à nérinées est exploité dans les communes d'Urtiffe et de Gibeaurnaix des-
des cailloux arrondis exclusivement d'être tout à fait privé de coquillesquartzeux, et fossiles. On le trouve couronnant des plateaux très-élevés, jusqu'à l'altitude de 400 mètres, c'est-à-dire dominant les vallées de près de 2oo mètres. Son épais-
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pour faire de la chaux grasse particulièrement de tinée, en raison de sa pureté, aux verreries Cirey et de Valerysthal et à la cristallerie de Bac. earat, ainsi qu'à la fabrique de chlorure de chaux de Die uze.
L'étage oolitique Moyen s'accuse par de longues de vignobles qui s'a-
crêtes rectilignes couvertes
lignent du Nord au Sud et forment ce qu'on appelle les côtes du pays de Toul. Ce n'est en effet qu'aux environs de cette ville que cet étage commence à se montrer. Or on est là à Io kilomètres de la limite occidentale du département, et cette observation montre comment les divers terrains l'ouest à mese sont déposés de plus en plus vers sure qu'on descendait l'échelle des temps. Mais pendant que les terrains que nous venons de
de parcourir s'échelonnent ainsi successivement l'Est à l'Ouest, il en est un qui s'observe par tout Diluvium des plateaux.
le département, recouvrant inIfféremment tous les autres terrains : c'est le terrain diluvien ou diMY/UM.
Son caractère général, comme je l'ai déjà indi-
qué ailleurs (1), est d'être composé d'une argile
jaune d'ocre, jaspée de blanc, qui présente souvent, sur ses surfaces de séparation, des enduits bleuâtres dus à de l'oxyde de manganèse, de renfermer (i) Coup d'il sur la géologie. (Mémoire de la Société des sciences, etc. de Nancy pour 1841j.)
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seur est quelquefois de 5 mètres. Il constitue
particulièrement le sol des forêts, et aussi l'argile jaune est-elle souvent appelée par les habitants de la campagne du nom de terre de bois. Cependant cette même argile dans le fond et sur les flancs se trouve aussi des vallées, niais mêlée alors,
non pas seulement de cailloux quartzeux mais de cailloux granitiques, dioritiques ou autres propres à ces vallées. Or se demander : ou bien si l'argile jaune on peut dédéposée simultanément sur les plateauxs'estet dans les vallées, se mêlant dans celles-ci aux cailloux qui y étaient charriés au même moment par les cours d'eau; ou bien si l'argile jaune des vallées n'est que le résultat du remaniement qu'aurait éprouvé celle des plateaux postérieurement à son dépôt; de telle sorte que, de ces deux phénomènes, l'un serait antérieur et l'autre creusement des vallées ; l'un se seraitpostérieur au passé dans une période tranquille, qu'il faudrait TappOrteP à l'époque .tertiaire, tandis peut-être seul , se serait passé sous l'influence que l'autre, d'actions violentes, comme celles que l'on imagine avoir eu lieu pendant l'époque diluvienne. Cette dernière Opinion a déjà été émise par M. Daubrée (1), et elle se présente, en effet, avec bien de bilité. Et d'abord il est incontestable la probaque l'argile Jaune des plateaux se distingue de celle des val(I) Annales des mines, 4e série, t. X; page 58.
Diluvium
des vallées.