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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
DU DÉPARTEMENT DE LA mEURTHE.
lées en ce qu'elle constitue des dépôts plus réguliers, et où il se manifeste une certaine schistosité qui implique qu'elle s'est formée pendant une période de tranquillité. Ce qui vient encore à l'appui de cette induction, c'est que cette formation de l'argile jaune , qui me paraît se montrer nonseulement dans les départements de l'Est où je
pôts par une seule et même teinte ; et je ferai remarquer, au surplus, qu'ils ont absolument la même utilité d'application. Ils fournissent exclusivement l'un ou l'autre la matière première des nombreuses tuileries qui existent dans la partie
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l'avais d'abord observée, mais jusque dans le bassin de Paris et jusque dans le département de la Charente-Inférieure, est ainsi empreinte d'un
vrai caractère de généralité. Et maintenant, après avoir lu l'intéressant travail qui a été publié par M. Coquand ( i) sur les dépôts superficiels avec
minerais de fer de ce dernier département, je
ne serais pas éloigné de croire que l'argile jaune des plateaux de la Lorraine ne dût être rapportée à ces dépôts. Dans tous les cas les gîtes de minerai de fer en grains, qui sont si nombreux dans cette position géologique dans le département de la Moselle, sont au contraire très-rares dans le département
de la Meurthe. On n'en connaît qu'un seul , et encore très-peu abondant, sur la côte de Malzéville , où il remplit non-seulement des fentes ou
poches verticales ouvertes à travers les bancs cal-
caires qui constituent la côte, mais encore
des
boyaux ou sortes de couloirs qui s'étendent sous ces bancs.
Quoi qu'il en soit, la difficulté très-réelle qui existe pour distinguer la limite précise où finit l'argile jaune des plateaux et où commence celle des vallées, m'a obligé à représenter ces deux dé(1) Bulletin de la Société géologique, page 528.
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série, t. VI,
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orientale du département. J'ai dit que l'argile jaune des vallées renferme des débris des différentes roches propres à ces vallées. C'est ainsi qu'en quelques points du département on y exploite, sous le nom de grève, des cailloux de quartz, de granite et d'autres roches dures. C'est ainsi qu'ailleurs, sur la Seille, au point où cette rivière entre dans le terrain liasique , l'argile jaune recouvre des dépôts meubles qui sont aussi exploités pour sable. C'est un gravier fort grossier, que l'on passe à la claie, sur place, pour séparer les gros morceaux, généralement anguleux, qui consistent en dolomie keupérienne , grès infraliasique, calcaire à gryphées arquées, calcaire ocreux, °alites , calcaire oolitique, grosses bélemnites et gryphées arquées. Les parties ténues de ces mêmes roches, plus ou moins mêlées de grains de quartz hyalin et de minerai de fer, .constituent le sable. Quelquefois ces fragments sont agglutinés et forment des brèches fort
résistantes. C'est dans un diluvitim analogue à celui-là qu'on a trouvé, près de Nomeny, des dents et des ossements d'éléphants. De pareils ossements ont d'ail-
leurs été trouvés aussi sur les plateaux , près de Nancy, et Dar exemple à la côte de Tout, où ils rempbsserit les fentes du calcaire oolitique. M. Husson (1) indique qu'une partie de machoire de l' aï'(t)
Esquisse géognostique de l'arrond, de Toul, page 79.