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NOUVELLE LOCOMOTIVE 714 Les plongeurs des pompes sont conduits par deux
excentriques spéciaux, calés comme ceux de la distribution sur le faux-essieu , mais en dehors des longerons intérieurs. M. Crampton s'est attaché, comme la plupart des constructeurs anglais, à augmenter la surface de chauffe directe, au moyen d'un bouilleur placé dp.ns le foyer : il est disposé longitudinalement et échancré vers la plaque tubulaire, de manière à démasquer les orifices des tubes, dont le nombre ne doit évidemment pas être réduit par la prél'inconvénient de dérégler les avances : M. Bousson s'est proposé de faire disparaître cette imperfection, tout en conservant les propriétés spéciales de la coulisse : il rend fixe le
centre d'oscillation de. la bielle pendante qui supporte la coulisse, transporte le centre de celle-ci de l'arrière à l'avant, et transmet le mouvement du coulisseau à la tige du tiroir, au moyen d'unebielle articulée, ayant pour longueur celle du rayon de la coulisse. C'est, dès lois, par le dé-. placement de cette bielle qu'on fait varier la course du tiroir, et par suite la détente. Le centre de la coulisse coïncidant avec le point d'articulation de la bielle et de la tige du tiroir, quand la manivelle est horizontale , la position initiale du tiroir, ou, en d'autres termes, les avances, soat indépendantes de la position angulaire du levier de distribution. Cette combinaison est ingénieuse: à la propriété que son auteur avait surtout en vue, elle réunit un avantage accessoire : c'est qu'on n'a plus à déplacer et par suite à équilibrer qu'une simple tringle, au lieu du système entier des barres d'excentriques et de la coulisse; mais elle exige de grands extr'axes, sous peine de réduire outre mesure ou la longueur des barres, ou celle du rayon de la coulisse. L'invariabilité des avances est d'ailleurs un assez faible avantage, en présence de l'imperfection capitale du
procédé de détente par variation de la course, c'est-àdire de la grande détente improductive due à l'étranglement des lumières pour l'admission.
DE M. CRAMPTON.
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sence du bouilleur. Le foyer est pourvu de deux portes placées symétriquement de part et d'autre
de ce diaphragme. On évite ainsi les inconvénients attachés au bouilleur transversal , si gênant pour la conduite du feu. M. Brunei a cependant conservé
dans les puissantes machines du Great-Western cette dernière disposition depuis lougtemps aban-
donnée en Fiance, et que M. Clarke avait seul
persisté à appliquer au chemin d'Orléans. Les roues de la Folkstone sont entièrement en fer forgé. Les ingénieurs anglais s'accordent , du reste, aujourd'hui pour supprimer les moyeux en fonte, non-seulement dans les roues des machines, mais aussi dans les roues de wagons, quand elles sont entièrement métalliques (i) La réduction des
dépenses qu'entraînent l'entretien et le renouvellement des bandages est aujourd'hui une des questions à l'ordre du jour en Angleterre. Pour les de machines , pour lesquelles une grande rigidité roues indispensable , c'est seulement par le choix du métalparaît , par les conditions même de la fabrication des bandages, qu'on cherche à prolonger leur durée. Quant aux roues de wagons , une certaine flexibilité du centre (*) ne présente aucun inconvénient, et on conçoit qu'elle est d'ailleurs très-
propre à ralentir l'usure des bandages , et par suite aussi celle des rails. Les ingénieurs anglais se préoccupent beaucoup de l'application de ce principe, et ils l'ont reproduite dans ces derniers temps sous les formes les plus variées.
- Mais l'examen de ces détails est étranger à l'objet de
cette notice.
(*) Nom qu'on donne, en langage d'atelier, à l'ensemble du moyeu et
des rais.