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SOUPAPE DE SURETE
et Vallée placent maintenant l'appareil de telle façon que ce levier s'échappe dans le plan vertical parallèle à l'axe de la machine et de l'arrière vers l'avant ; le mécanicien se trouve ainsi à l'abri. Comme surcroît de précaution, ils ont adapté à l'extrémité du levier des soupapes un petit levier horizontal oblique par rapport au plan que parcourt le levier qui se décroche, et qui
vient se présenter tout naturellement à la main du mécanicien, s'il veut juger de la tension intérieure en consultant les balances à la main. Il est facile de reconnaître que le tube qui enveloppe le ressort doit avoir une longueur au moins égale à celui-ci augmentée de l'accroissement de sa longueur correspondant à la pression limite. Quand la balance est en place, le ressort étant bandé à cette pression, il est évident que la tige qui le relie au levier de la sou-
AVEC LEVIER A ÉCHAPPEMENT,
Il n'augmente pas beaucoup le prix des balances, car elles reviennent à 65 francs au lieu de 5o ou 55. MM. Lemonnier et Vallée ont étendu le même principe aux soupapes des chaudières des machines fixes ; mais cette application n'a plus le même degré d'utilité. Les soupapes, dans ces chaudières, ne sont pas pressées par des ressorts faisant obstacle à ce qu'elles se lèvent, et qui résistent d'autant plus que leur soulèvement est plus considérable.
En résumé, la commission reconnaissant tout ce qu'il y a d'ingénieux dans la disposition proposée par MM. Lemonnier et Vallée, déclare qu'il est à désirer qu'une expérience plus prolongée vienne confirmer comme on a tout lieu de le croire, les avantages qui doivent en résulter. Le secrétaire-adjoint
pape est elle-même sortie de l'intérieur de ce tube d'une longueur égale à l'accroissement de longueur du ressort. MM. Lemonnier et Vallée ont d'ailleurs imaginé une autre disposition qui permet de réduire au besoin la longueur totale de l'appareil d'une quantité précisément égale à la longueur de cet accroissement. On emploie l'une ou l'autre disposition suivant que le dôme de la chaudière est plus ou moins élevé.
On peut graduer ces appareils de manière qu'ils fonctionnent à 1J2trn au-dessus du timbre, afin qu'on puisse profiter de toute la tension de la vapeur sans que le mécanisme ne vienne à chaque instant faire tomber la pression, et l'on sait qu'il est avantageux, dans les machines locomotives surtout, de marcher à la plus haute pression possible. L'utilité de ce mécanisme commence à être appréciée ; quatre-vingt-dix machines du chemin d'Orléans vont en être munies, et il est déjà adapté à trente d'entre elles. 9,1
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E. PHILLIPS.
L'inspecteur général des mines, président de la commission, L. CORDIER.