Annales des Mines (1852, série 5, volume 1) [Image 185]

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Marldnes employées

sur la rampe de Neuenmarkt.

SUR LE TRACÉ DES CHEMINS DE FE11.

INFLUENCE DES PROGRÈS DES LOCOMOÉVES

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été trompée. Le service s'opère, sur la rampe de Neuenmarkt , avec la même facilité, la même régularité que sur le reste du chemin ; elle est franchie, à la remonte, à la vitesse de 18 kil. , et un peu plus rapidement à la descente. Jusqu'au pied de la rampe, la traction est faite, pour les voyageurs, par des machines à roues indépen-

La construction de ces machines ne présente aucune particularité. L'emploi de la tourbe, appliquée seulement d'ailleurs aux machines mixtes , n'entraîne pas d'autres dispositions spéciales que celles qui résultent immédiatement de la faible, densité du combustible c' est-à-dire l'addition d'un wagon d'approvisionnement

dantes, et pour les marchandises, par des machines

supplémentaire, la présence d'un chargeur sur ce

mixtes. De Neuenmarkt à 'lof, les trains de voyageurs sont remorqués par des machines mixtes, et ceux de marchandises par des machines à six roues couplées,

wagon, et l'emploi d'une grande pelle, montée sur un petit chariot que se renvoient le chauffeur et son aide, et qui permet d'introduire à la fois des charges volumineuses dans le foyer. La sécurité du service sur une telle rampe exige impérieusement, tant à la remonte qu' à la descente, des moyens d'arrêt d'une grande puissance et d'un effet assuré. Il n'y a pas, du reste, de freins spéciaux : on a conservé simplement le système bien connu, en usage depuis plusieurs années sur les chemins bavarois, et

affectées exclusivement au service de cette section, et attelées au besoin comme renfort aux trains de voyageurs.

Les machines mixtes ont des pistons de om,556 et 0m, 61 de course, des roues de 111,57, et pèsent 20 tonnes.

Les machines à six roues couplées ont des pistons de

om,4o6 et o,61 de course, des roues de 1'11,07, une surface de chauffe de 75n1,52 , et pèsent 24 tonnes. Elles portent sur le corps cylindrique un réservoir de 1m3,55o communiquant avec celui du tender, et qu'on remplit d'eau quand l'état des rails ou le poids du train exigent un surcroît de poids adhérent. ,Ces machines', parfaitement appropriées aux conditions de leur service, sortent des ateliers de-Maffeï; de Munich, qui préludait ainsi au succès qu'il vient d'obtenir au Semmering.

Dans les expériences faites en octobre 1848,

.

Une machine mixte a remorqué une charge de 70 tonnes

(tender compris) à la vitesse moyenne de iti, io. Dépense d'eatl pour le parcours total de 7.071 mètres rachetant 157",76, 1'3,86 Une machine à six roues couplées a remorqué 120 tonnes à la vitesse de 14',7 et dépensé d'eau ; Les deux machines réunies ont remorqué : 105 tonnes à la vitesse de 27',85 et 200 tonnes à la vitesse de 12 kilomètres, en consommant en moyenne, l'une 1m3,75 et l'autre 2'3,20.

Aujourd'hui, en service régulier, Deux de ces machines remorquent 145 tonnes à la vitesse de 173/4,8 ou 170 à la vitesse de 145,8.

qui permet à un conducteur d'enrayer à la fois plusieurs wagons ; de plus, le temps qu'exige le calage étant augmenté en raison de la charge totale des roues sur lesquels un seul homme doit agir, et de la flexibilité des leviers dont le grand bras a-une longueur égale à la hauteur des wagons, les freins peuvent être au be-

soin mis en jeu beaucoup plus promptement par le simple déclanchement d'un poids (i). Tous les wagons sont munis d'un frein, et les trains ordinaires sont divisés en deux groupes, dont chacun est confié à un garde-frein. On ne peut reprocher à ce système que la complication qu'entraînent les cordons de transmission d'un wagon à l'autre et les poulies de renvoi, l'assujettissement (i) Voir la description de ce frein dans l'Eisenbahn Zeilton, n° it de 1848.

Freins.