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EXPLOITATION DE LA HOUILLE
DANS LE BASSIN DE COMMENTRY.
La descente des remblais par les machines d'extraction, après les postes de charbon, exigeait l'établissement de freiné sur les volants ou sur des couronnes fixées sur l'arbre des bobines. Un frein sur l'arbre des bobines arrête le mouvement des bennes, quel que 'soit l'accident survenu à la machine; sur le volant il sauvegarde plutôt la machine, puisque l'engrenage venant à se briser les bennes se
lonnée sur le plancher de la chambre de la machine et à portée de la main gauche du machiniste, de façon qu'il puisse gouverner de la main droite et modérer le mouvement de la gauche en serrant plus ou moins le frein. L'écrou est engagé au sommet de la colonnette et ne tourne pas ; la 'vis tourne et, par une disposition particulière, la chaîne qui la lie à l'extrémité du grand
trouvent abandonnées à elles-mêmes. Mais aussi, toutes
Le pas de la vis, sa manivelle et le levier du frein étant en quelque sorte arbitraires, on comprend qu'il
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choses égales d'ailleurs, il est beaucoup plus énergique; en renforçant les engrenages, il vaut donc
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bras de levier ne peut se tordre.
peut exercer sur la jante du volant une pression énorme,
pose d'une lanière en fer plat ayant om,12. de large
surtout si cette jante a un grand diamètre. Un excès de force n'est jamaiS à craindre ; en effet, l'effort du machiniste se transmettant au levier du frein par l'in-
sur om,o1 d'épaisseur vissée, sur une série 'de sabots en bois dur de om,1 2 à om,15 d'épaisseur et une largeur
termédiaire d'une vis, 1e-serrage est toujours progressif, quel que 'soit d'ailleurs la vitesse de rotation du levier
un peu plus grande que celle de la jante du volant. Cette jante doit être de forme rectangulaire, bien cir-
de la vis ; un manque de force; au contraire, pourrait
culaire et se maintenir dans un plan à peu près vertical,
des convois de charbon ou de pierres serait précipité
pendant le mouvement de rotation. L'une des extrémités de la lanière est saisie par un très-fort boulon fileté sur une assez grande longueur et qui traverse un sommier encastré dans les murs du bâtiment et à peu près jointif au volant. En serrant plus ou moins l'écrou qui teritine ce boulon, on peut rapprocher les sabots de la jante du volant, au fur et à mesure qu'ils viennent à s'uSer. L'autre extrémité de la lumière est saisie par une forte chaîne passant sur une poulie en fonte et qui se rattache au petit bras d'un levier en fer plat de grande force établi près du volant; le grand bras de ce levier est commandé directement ou par l'intermédiaire de poulies ou de leviers de renvoi, suivant la disposition de la machine, par une Vis à filets carrés se mouvant dans une colonnette en fonte'bon-
au fond du puits ; l'autre arriverait à la tête de la charpente avec une grande vitesse et y causerait cer-
mieux l'établir sur le volant. Le frein proprement dit (Pl. II, fig. 2 et 5) se com-
dans certaine circonstance occasionner un ballage. L'un
tainement des dégâts considérables. Dans l'établissement de ces freins, il faut supposer le cas le plus cléfavorable, celui où le convoi de charbon arrivant à la bouche du puits et le convoi de pierres étant suspendu
et prêt à descendre, la machine viendrait à ne plus gouverner. Dans ce cas, .le machiniste est surpris, et le plus souvent le convoi descend pendant quelques secondes- avant qu'il ait serré le frein. Il faut que celui-ci soit assez énergique pour qu'un serrage progressif fi-
nisse par arrêter le mouvement après avoir au préalable amorti la vitesse acquise par les masses du convoi,
des bobines et du volant. Des essais souvent répétés
sur les convois de charbon ou de pierres nous ont