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ExpronAnoN DE LA HOUILLE
DANS LE BASSIN DE COMMENTRY.
prouvé que le, frein dont nous donnons le dessin satisfait à cette condition.
d'argent et des retards dans le service des puits, toujours préjudiciables dans une grande exploita-
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Ces appareils si simples sauvegardent toujours le
Bâtimen te
de machines d'extraction.
matériel, mais leur importance devient extrême quand il s'agit d'un fonçage. Dans ce cas, si la machine devient ingouvernable pendant l'ascension QD la descente des ouvriers, ils redescendent de plein choc au risque de se tuer ou de se noyer au fond du puits. S'il s'agit de quelques réparations à faire au puits ou de descendre des hommes à fleur d'eau pour pêcher une benne ou même un noyé, le machiniste arrête. indéfiniment au point voulu et rend l'opération plus facile. Nous donnons ici le dessin d'un bâtiment pour
machines d'extraction de 2 5 chevaux ( Pl. II, fig. 2 et 3). Le massif qui supporte le châssis en fonte de la machine et par suite lé cylindre et la manivelle du volant
doit être construit en pierres de taille de grande dimension. En effet ce massif est traversé par une série de boulons verticaux destinés à assujettir le châssis, et l'on sent qu'une fixité absolue est indispensable. Les massifs qui portent les bobines et.le volant doivent être aussi en pierres de taille par le même motif. Le reste du bâtiment peut être construit en moellons ou en briques. La construction des bâtiments de machines
d'extraction doit être subordonnée à cette condition importante et qui a beaucoup d'influence sur le service des puits ; c'est que le machiniste doit apercevoir de sa place habituelle , non-seulement les deux convois de
charbon à leur arrivée au jour, mais aussi toute la charpente, depuis la bouche du puits jusqu'aux moSuppression des engrenages.
lettes. Les engrenages, même renforcés, peuvent se briser
par suite d'un choc brusque; il en résulte une perte
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tion.
On peut les supprimer en établissant les bobines sur l'arbre du volant suffisamment prolongé. On sait que le travail moteur développé par un volant est proportionné au poids de sa couronne et au carré de la vitesse moyenne de celle-ci. Pour diminuer son poids, est convenable. que cette vitesse soit assez grande ; ceci est nécessaire afin que la manivelle puisse franchir les points. morts et que le mouvement de rotation ait un certain degré de régularité. Pour éviter une trop grande .vitesse ascensionnelle des convois de charbon ou de remblais, il faut donc réduire le noyau des bobines ; en cloisonnant les puits , cette vitesse peut d'ailleurs être assez grande sans inconvénient. Un autre système consiste à faire mouvoir l'arbre des bobines au moyen de deux machines dont les puissances réunies égalent celle nécessaire pour produire l'effet désiré. Dans ce cas les bobines se trouvent placées entre les cylindres; les deux manivelles sont attachées aux deux extrémités de l'arbre et font entre elles un angle droit; en installant sur l'arbre des bobines, à égale distance de chacune d'elles, un ,volant d'un poids et d'un rayon modérés, on parvient aisément à franchir les points morts et à régulariser le mouvement de rotation : ceci est une conséquence de l'établissement à angle droit de deux manivelles motrices. Ce volant reçoit un frein qui a cet avantage de commander à la fois la machine et les bobines. Nous n'avons vu aucun de ces.deux systèmes installés à Commentry, tuais nous savons que le deuxième fonc-
tionne dans une des grandes exploitations du nord de la France.