Annales des Mines (1852, série 5, volume 1) [Image 277]

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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE.

MATÉRIEL ROULANT.

taires n'entrent relativement qu'en petit nombre dans la composition du matériel d'une grande ligne; indépendamment de ce que les ouvertures des portières ne sont pas fermées par des châssis à vitre; elles sont en-

saire pour faciliter leur sortie des ateliers de construction et de réparation, et pour éviter l'emploi dispendieux de bois d'une très-grande lôngueur. Pour faciliter le passage de ces immenses véhicules dans les courbes de petit rayon et surtout dans les changements de voie, on donne aux boîtes à graisse un jeu total de 0m, 15 à con, 2 o dans les plaques de garde et oh attache les ressorts à la caisse au moyen d'une double menotte, l'une très-courte fixée au ressort par un boulon d'articulation, l'autre très-longue placée dans un plan parallèle à l'axe de la voiture, ayant son sommet en haut et son articulation en bas ; celle-ci est fixée sur mie traverse armée placée au-dessous du châssis. Je n'insisterai pas sur le mode de construction de ces voitures dont tout

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core plus incommodes par la forme et la dimension des sièges que les voitures de deuxième classe. Sur les chemins de l'intérieur à faible circulation et pour les parcours de Londres vers les différentes villes de l'Écosse, qui ne reçoivent par chaque convoi qu'un nombre restreint de voyageurs, on fait assez fréquemment usage de voitures mixtes ayant un compartiment de première classe, entre deux compartiments de seconde.

Les voitures de voyageurs sont en général à quatre roues et à trois compartiments. Sur les chemins où l'on a fait primitivement usage de voitures à six roues on a supprimé, soit dans les constructions neuves soit dans le matériel existant, l'essieu du milieu. On trouvé les Voitures à quatre roues plus stables et plus sûres ; cette opinion est parfaitement fondée depuis qu'on fabrique

des essieux assez forts et d'assez bonne qualité pour qu'ils ne cassent plus, surtout si l'on remarque qu'en général dans la construction des voitures à six roues, on

avait négligé de donner aux ressorts du milieu môins de tension et plus de flexibilité qu'aux ressorts extrêmes; ces voitures, telles qu'on les a faites jusqu'ici, donnent d'ailleurs une augmentation de résistance ait mouvement qui n'est pas entièrement négligeable; lorsqu'elle se reproduit pour la totalité des véhicules. Sur le chemin de fer du South-Eastern on à mis en service un assez grand nombre de voitures à huit roues également espacées sous le châssis; ces voitures sont composées de deux voitures, de dimension ordinaire, réunies par des boulons cette disposition est néces-

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le monde a vu un spécimen à l'exposition. L'expérienté ne leur a pas d'ailleurs été favorable ; on s'accorde à reconnaître qu'elles donnent une augmentation notable de résistance dans les courbes. A part cet inconvénient et celui de ne pouvoir pas être manoeuvrées

sur les plaques tournantes des gares, les voitures à voyageurs d'une grande longueur ont certains avantages qui méritent de fixer l'attention : le grand écartement des supports extrêmes, surtout si l'on a soin de leur donner plus de charge qu'aux supports intermédiaires, rend les véhicules très-stables, c'eSt-à-dire pen. 'Sensibles aux causes qui produisent le mouvement de

lacet. En outre leur poids considérable, en raison de leur dimension, ét le plus grand nombre des points d'appui, les rendent moins sensibles aux inégalités de voie,la qui n'ont en grande partie pour effet que de faire jouer les ressorts sous la voiture sans affecter sa Masse.

L'emploi de ces grands wagons à huit roues ne paraît pas devoir se multiplier en Angleterre, mais on pourra,