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EXAMEN ET ANALYSE
DE 1: ORANGITE.
de sodium et de potassium qu'on a pesés et séparés ensuite l'un de l'autre au moyen du chlorure platinique. Le précipité (B) a été dissous dans l'acide chlorhydrique, la liqueur évaporée à siccité, reprise par l'eau et filtrée. Il s'est séparé un très-faible résidu de silice. La liqueur chlorhydrique a été sursaturée par du carbonate de potasse qui y a fait naître un précipité jau-
L'eau a été dosée à pari, à deux reprises différentes, sur des quantités de matière pesant og,87oo
nâtre. Ce précipité, traité par la potasse caustique, a laissé dissoudre quelques traces d'alumine. La partie
gramme.
592
insoluble renfermait des carbonates de chaux, de fer et de manganèse. On a sépare ces oxydes par les moyens ordinaires. On a repris le précipité (A) d'oxalate thorique pour
le dissoudre, encore humide, dans le carbonate ammoniacal. Il n'est resté sur le filtre qu'un faible dépôt brunâtre contenant un peu de carbonate de chaux manganésifère et quelques traces de silice. La liqueur ammoniacale tenant l'oxalate thorique en dissolution a été traitée par le sulfhydrate ammonique qui a coloré immédiatement la liqueur en brun. Après un repos de vingt-quatre heures, cette liqueur était devenue parfaitement claire ; un faible précipité noir s'était rassemblé au fond du vase. Ce précipité, séparé par la filtration, consistait en sulfure de plomb mêlé de sulfure de fer. La liqueur ammoniacale sulfureuse ainsi séparée des sulfures de plomb et de fer a été chauffée dans un matras pour chasser le carbonate et le sulfhydrate ammo-
niques. L'ébullition a fait précipiter une partie de la thorine : on n'a obtenu la précipitation complète de cette terre qu'en sursaturant la liqueur par l'ammoniaque caustique. Ce précipité a été lavé, puis séché et fortement calciné.
et
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1g,o265.
Dans la première expérience le minéral a été réduit en poudre fine et séché à + 700 centigrades. On l'a fait rougir fortement dans un creuset de platine la perte qu'il a subie s'est élevée à og,o654 pour un
Craignant que la vapeur d'eau dégagée du minéral par l'action de la chaleur n'eût entraîné une certaine quantité de la matière pulvérulente, j'ai, dans une seconde expérience, placé le minéral réduit en fragments très-petits au fond d'un creuset de platine enveloppé de deux autres creusets de même métal et tous trois fermés de leurs couvercles. J'ai fait chauffer le tout avec précaution et progressivement jusqu'au rouge vif à la flamme d'un éolipyle à
à
alcool. La perte s'est élevée
og,o614 pour i gramme.
En résumé, l'analyse que j'ai faite de l'orangite a donné les résultats suivants gr.
oxygène.
rapports.
Silice
0,1752
Thorine.
0,7165 0,0848 0,0159 o,0045 0,0899 3 0,0088 0,0006
Chaux Oxyde plombique Oxyde uranique.
Oxyde manganique Oxyde ferrique Magnésie Alumine Potasse Soude.
3
0,0113 - 0,0028 0,0031
traces, 0,0017
0,00,4 0,0033
Eau et traces d'acide carbonique. 0,0614
M. Bergemann a trouvé :
0,0910
0,05U
2