Annales des Mines (1852, série 5, volume 2) [Image 24]

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GÉOLOGIE

drate de fer, un amas fort étendu duquel se sont détachés les blocs très-nombreux qu'on trouve au pied de l'escarpement. La même circonstance se représente en face, de l'autre côté de la vallée ; le versant de la montagne est couvert de blocs semblables, mais seulement moins volumineux,

et il faut aussi qu'ils proviennent du sommet, car la base est exclusivement composée de couches de grès jaune, d'argile et de calcaire. Filons o rgenLi fères.

Au pied de cette montagne, à ioo mètres à peu près au-dessus du fond de la vallée, dans une argile trèsdouce au toucher, j'ai observé deux filons anciennement exploités. Le minerai se compose d'un mélange de py-

rite, d'oxyde de fer, de cuivre gris en petite quantité, de silicate et de carbonate de cuivre. Les échantillons

DU PÉROU.

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entrer' dans quelques détails relatifs aux mines de mercure en exploitation. La plus importante de toutes est la mine de Santa- de sa

liétrbara, que les habitants du pays appellent plus

communément la mina grande. L'époque de sa découverte n'est constatée par aucun document officiel, mais l'opinion la plus commune est qu'elle a été reconnue et exploitée vers l'année 566. Dès le principe, le gouvernement espagnol s'en attribua la propriété et elle fut successivement exploitée pour son compte et par des agents à lui, ou affermée à des particuliers. Ce dernier système eut des conséquences déplorables; les fermiers, intéressés à produire le plus possible, négligèrent les précautions indispensables à la sûreté de la mine, et il en résulta par la suite des éboulements

o,005 et o,006 d'argent. Ces filons sont du reste peu

épouvantables qui ont perdu la partie supérieure de l'exploitation où se trouvait précisément le minerai le

importants, et la province de Huancavelica en renferme une infinité d'autres qui tous contiennent plus ou moins

plus riche. Depuis la proclamation de l'indépendance du Pérou,

d'argent à l'état de sulfure, d'argent natif filiforme

la mine a été considérée comme une propriété nationale et aujourd'hui elle est affermée, moyennant la redevance insignifiante de i000 piastres annuelles, à une société qui l'exploite pour son compte. Cependant, comme nous le verrons un peu plus tard, sa production

que j'ai essayés à mon retour à Lima m'ont donné entre

et d'argent rouge ou combiné avec la galène, la pyrite de fer, le cuivre gris , etc. Beaucoup d'entre eux ont

donné lieu, avant les guerres de l'indépendance, à des travaux plus ou moins étendus, mais qui sont aujourd'hui presque tous abandonnés par suite du manque de bras et surtout de l'absence des capitaux nécessaires.

Je crois inutile de pousser plus loin cet examen général du gisement mercuriel ; pour en donner une idée

complète, il faudrait présenter une carte géologique de la province de Huancavelica , et j'ai déjà parlé des difficultés que présenterait un travail semblable dans un pays prodigieusement accidenté. Je vais maintenant

atteint encore, année moyenne, le chiffre de 1000 quintaux du pays de 46 kil. chaque. La hauteur de la mine au-dessus du niveau de la mer est fixée par Ulloa à 4.576 mètres, ce qui fait plus de 85o mètres au-dessus de Huancavelica , mais ce chiffre est évidemment exagéré, si l'on réfléchit que, malgré les détours du chemin, il ne faut pas une heure pour se

rendre de la ville au point le plus élevé des travaux. Mon opinion personnelle est que la différence de niveau ne doit pas dépasser 400 mètres.

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