Annales des Mines (1852, série 5, volume 2) [Image 32]

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Terrain schisteux.

DU PÉROU.

GÉOLOGIE

également par une fente remplie de fer oxydulé cristallisé en octaèdres. Au sommet de la côte de Pampas on se trouve sur la ligne de faîte d'un contre-fort de la Cordillère orientale qui sépare la petite vallée de Pampas de celle de jaaja ou plus exactement encore on passe sur le point de rencontre de ce contrefort et d'un chaînon latéral, parallèle aux deux Cordillères. En descendant la côte du Côté de Pampas, le terrain change complétement. On rencontre d'abord des conglomérats et des poudingues porphyriques à. noyaux

quartzeux, et plus bas des schistes argileux de couleurs très-variées et qui préSentent fréquemment une grande analogie avec les schistes ardeisiers, Cette formation schisteuse n'a pas moins de six à huit cents mè-

Vallée

de Pampas.

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ce bassin vont se réunir à la rivière de Haye dont nous parlerons un peu plus tard. En sortant de Pampas pour se diriger sur Huanta on rentre bientôt dans les montagnes qui dépendent de la Cordillère orientale, et la route n'est plus qu'une secession de montées et de descentes excessivement roides. Pendant six lieues, jusqu'à un petit village nommé Piscas , on ne trouve gille des schistes de nature et de couleur très-variables ;'.des schistes chloriteux verts, des schistes micacés presque noirs et des schistes argileux désagrégés, gris, jaunes et rouges ils passent insensiblement de l'un à l'autre ; ils sont en outre traversés par des veinules de carbonate de chaux lamel,

laire et par d'innombrables petits filons de quartz

tres de puissance ,llc constitue exclusivement les Montagnes qui entourent la vallée de Pampas, et,

blanc, qui se croisent dans tous les sens. A une lieue de. Pisças , vers la cime d'une montagne, on trouve des vestiges nombreux d'anciennes exploita-

comme les schistes sont presque partout désagrégés jus-

tions : les minerais étaient traités à Piscas dans une

qu'à une certaine profondeur, ,en résulte que ces montagnes présentent pour la plupart des formes ar-

usine dont on voit encore les ruines. Une de ces mines,

rondies. La petite vallée de Pompas est enclavée dans les pre-

miers chaînons de la Cordillère orientale

elle n'a

guère que quatre on cinq lieues de long sur une demilieue ou au plus une lieue de large : ralltivion qui la remplit provient nécessairement des détritus schisteux des montagnes voisines ; c'est 440 argile grossière , très,.

ferrugineuse et qui ne contient qu'un petit nombre de galets, entraînés depuis le sommet des montagnes par les innombrables torrents qui en descendent pendant la

Terrain schisteux.

qui venait d'être reprise tout récemment par le souspréfet de la province, a été exploitée par les Espagnols jusqu'à une assez grande profondeur et les vieux travaux, en partie inaccessibles, présentent un dévelop, au N.-0. peinent considérable. Le filon se dirige du S. et incline vers le N.-E. de 12 à 15 degrés. Sa puissance moyenne est de o'n,3o et le minerai consiste dans une argile ferrugineuse analogue aux minerais pacos cerro de Pasco ; il contient 0,002 à o,003 d'argent et il s'amalgame assez bien sans grillage préalable. Les sal-

bandes sont indiquées des deux côtés par une petite

saison des orages. A trois ou quatre lieues au sud du pueblo de Pampas,

couche de 0,-135 d'épaisseur colorée en vert et en bleu

la vallée se rétrécit et aboutit à une gorge sinueuse et profondément encaisse par laquelle les eaux de tqpt

roche encaissante est une espèce de porphyre argileux, à demi décomposé, traversé par des veinules de chaux

par du carbonate et du silicate de cuivre hydraté. La

Mines

d'argent.