Annales des Mines (1852, série 5, volume 2) [Image 46]

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Ç'est alors que l'attention s'est, portée sur les sables aurifères dp la proyince de Carabaya et sur les mines aittrefois sj riches de l'infortuné 5alcedq, qui offrit ep yain plusieurs millions de piastres pour se racheter du crime de haute trahison qu'il n'avait pas commis. A Ayacucho, une société s'est formée pour reprendre les mines abandonnées du cerrq deNiriobamba, et enfin le préfet du département, de ilitancavelica parvint à réunir, vers la fin dp I 84, soixante souscriptenrs qui ont fourni chacun 5 po piastres et se sont intitulés un peu ambitieusement les restaurateurs du district minéral de

Çgstro-Vireyna (sociedad retayradora del minerai de Castro -rireyna). Aucune de ces entreprises n'a donné jusqu'aujourd'hui de résultats satisfaisants , tant A cause de l'insuffisance des capitaux que de la direction peu éclairée donnée au travail. Les faibles ressources de la société de Castro-Vireyna employées à la fois à la reprise de sept ou huit mines différentes, furent bientôt absorbées, et les travaux à présent sont limités à deux mines, dqpt

Descrip/ion du minéral.

l'une par ses prodnits suffit tant bien que mal aux dépenses de l'autre. Le minéral de Castro-Vireyna commence à peu de distance de la ligne de faîte à la naissance des contreforts qui descendent jtisqu'à l'océan Pacifique. Il s'é-

DU PÉROU.

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à 6 lieues de l'est à l'ouest; mais il est facile de prévoir que, sur un aussi vaste espace, les mines ne sont pas disséminées uniformément. Certains groupes de mon-

tagnes sont entièrement dépourvus de traces d'anciennes exploitations, tandis qu'il y en a d'autres qui en sont pour ainsi dire couvertes et où les amas de déblais qui descendent sur leurs flancs sont presque con-

tigus. Reste enfin la part de l'inconnu, qui doit être grande dans une localité dont on n'a jamais fait une étude sérieuse et où d'ailleurs un très-grand nombre de filons découverts du temps des Espagnols et cités dans le catalogue dont j'ai parlé plus haut ont été négligés, parce que la teneur du minerai recueilli sur les affleurements n'était que de 2 ou 5 millièmes. Le fait capital et qui ressort d'une étude même superficielle, c'est l'existence d'une zone aquifère de 5o à 6o lieues quarrées et dont plus des trois quarts sont

encore vierges de toute exploitation, et je pourrais même dire de toute recherche sérieuse. Du reste, ce fait est général dans toute l'Amérique du Sud, où je crois qu'on n'a jamais rencontré sur un point quel-

cllaîne à peu prés en face du port de pisco dqpt il est

conque un filon isolé comme celui qui constitue les exploitations de Poullaouen et du Huelgoat. Un filon découvert suppose le voisinage de filons subordonnés ou indépendants, et les mines se groupent ainsi par centres distincts auxquels on donne, en espagnol, le nom caractéristique de minerai.

éloigné de 5o à 55 lieues. Sa hauteur moyenne au-

Les terrains qui constituent le minéral de Castro-

dessus du niveau de la mer est de 5. 5 oo à 4.000 métres,

Vireyna sont exclusivement des porphyres bigarrés, des tufs et des poudingues porphyriques en couches diversement relevées et contournées, recouvertes à l'est et à

tend par conséquent sur le versant occidental de la

et je n'ai jamais traversé dans les hautes régions montagneuses une contrée dont l'aspect général présente une uniformité plis. désolante. Il est assez difficile de ?§signer de $ 41i:tes gaSt.5 1Pngneur "a lieues parallèlement à la, ,Çoi4Ellee e sa largeur

l'ouest par des couches de grès et de calcaires siliceux qui appartiennent au terrain carbonifère : la fig. 7 représente

assez bien la coupe idéale du gîte métallifère. Les por-