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APPLICATION DE LA PILE
AU TIRAGE A LA POUDRE.
dres de zinc dans l'acide sulfurique, et on relie les éléments entre eux, en mettant le bouchon de cuivre
quantité de cet acide qui a pu être enlevée par l'éva-
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fixé au zinc d'un élénient dans le charbon de l'élément précédent. Enfin, dès que les ouvriers sont arrivés à une
hauteur suffisante dans le puits pour n'avoir rien à craindre de l'explosion, ils donnent le signal; aussitôt on ferme le circuit et le coup part presque instantanément.
L'explosion entendue, on rompt aussitôt le circuit, et l'on enlève aussi vite que possible les cylindres de zinc, on les laisse égoutter deux ou trois minutes sur le bord du pot où ils peuvent prendre une position d'équilibre inclinée, puis on les enlève tout à fait, on les place dans un autre compartiment de la caisse, et l'on ferme celle-ci.
J'insiste à dessein sur la fermeture de la caisse ; il
est essentiel de mettre la batterie à l'abri des mains inexpérimentées ; il est également important, même dans le cas où l'on devrait tirer plusieurs coups de mine
de suite, de défaire la batterie à chaque fois, de peur qu'une imprudence ou un oubli ne vienne causer de graves accidents. Du reste le maître mineur et le mécanicien employés au puits n° 6 se sont mis très-vite au courant de l'opération : je vais citer quelques observations faites par
eux et qui sont très-utiles dans la pratique. Quand le zinc, encore bien amalgamé, vient à se recouvrir d'une couche noire, l'acide doit être changé. Quand le zinc, plongé dans un acide encore peu altéré, se recouvre de la même couche noire en dégageant beaucoup d'hydrogène, ce zinc a besoin d'être amalgamé. L'acide nitrique est changé à d'assez longs intervalles;
on se contente de remplacer de temps en temps la
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poration.
L'amalgamation du zinc peut se faire de plusieurs manières; jusqu'à présent on l'a faite soit en décapant le zinc avec de l'acide sulfurique très-étendu, soit en frottant sa surface avec du sable fin, puis étendant le mercure sur la surface métallique avec une brosse ou un tampon de linge. Elle doit se faire prochainement d'une manière plus simple, qui consiste à tenir dans un pot de faïence du mercure en assez grande quantité pour que le cylindre de zinc y soit entièrement plongé, moins la partie supérieure jusqu'à la lame de cuivre. On n'a donc qu'à y tremper le zinc quelques instants après l'avoir préala-
blement décapé; cela fait, on le retire, on le laisse égoutter et on facilite la chute de l'excès de mercure en frottant le métal du haut en bas avec une brosse. Quand ce mercure sera devenu trop impur pour pouvoir servir à, l'opération, on le fera distiller et on l'emploiera de nouveau. La manoeuvre que j'ai décrite présente un inconvénient réel; les cylindres de zinc qu'on ne place que les
uns après les autres restent pendant quelque temps dans l'acide avant que le circuit ne soit fermé, et ce temps va jusqu'à une minute, pendant laquelle le métal
et l'acide se consomment sans utilité. On aurait évidemment un grand avantage à éviter cette perte.
Dans ce dessein on a construit au puits n° 6 un petit appareil fort simple destiné à porter tous les cylindres de zinc et de charbon dans la position qu'ils doivent avoir dans la batterie. A chaque cylindre de zinc on a soudé trois pistons correspondant à trois petits supports fixés au-dessous d'une planche. A la partie
Nouvelle manoeuvre;