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APPLICATION DE LA PILE
AU TIRAGE A LA POUDRE.
supérieure de chaque cylindre de charbon on a creusé une gorge qui peut être prise dans un système de coulisseaux adaptés à la même planche. Celle-ci porte des
dronné à l'extérieur; et longues de 70 mètres. Six éléments suffirent dans les premiers jours pour mettre le feu ; mais bientôt l'eau pénétrant à travers le coton, l'isolement des lames devint de moins en moins parfait, et il fallut augmenter la batterie.
trous correspondant aux cylindres de charbon et de zinc. On peut donc fixer d'avance les charbons et les zincs, et les réunir entre eux de la même manière qu'ils doivent l'être dans la batterie. Le dernier charbon
étant d'ailleurs réuni au conducteur, il suffira, au signal des mineurs, de plonger l'appareil dans les pots qui renferment l'acide pour faire partir le coup de mine ; le zinc et l'acide resteront donc en contact pendant un temps très-court. Ce qui a retardé jusqu'à présent l'emploi de ce petit appareil est la nécessité de rendre fixes les vases poreux,
ce qui peut se faire très-aisément au moyen de plaquettes en argile cuite munie de rebords faits exprès. On n'a pas encore eu le temps de les fabriquer, mais on devra s'en servir prochainement. 11 sera facile d'organiser un système de poulies et de cordes destinées à enlever l'appareil et à le tenir quelque temps au-dessus des pots de manière à faire égoutter les zincs. Conducteurs.
Le nombre des éléments à employer dépend de la longueur des conducteurs, de leur nature, de leur section et de la manière dont ils sont isolés.
On a employé d'abord des conducteurs en cuivre rouge de 5/4 de millimètre de diamètre et de 5o mètres de longueur. Ils furent un peu plus tard remplacés par
d'autres fils formés chacun de trois fils semblables aux précédents et tordus en corde. On employait avec ces conducteurs tantôt huit, tantôt dix éléments. Le troisième essai fut fait avec des lames de cuivre d'environ 0mq,005 de section, entourées de coton gou-
Enfin on se procura un conducteur isolé par une gaine de gutta-percha. Le fil de cuivre est rond et a om,002 de diamètre. La gutta-percha a 0',002 d'épaisseur; l'isolement est parfait. Avec deux conduc-
teurs semblables de 8o à 90 mètres de longueur chacun, on n'a besoin que de six ou sept éléments ; mais comme jusqu'à présent on n'a employé que l'un d'eux, en pre-
nant pour deuxième conducteur une des colonnes, de pompe, laquelle cause par son contact avec la terre une perte notable d'électricité, on se sert encore de dix éléments de pile. Il résulte de tous ces essais que la meilleure disposition (et c'est celle qu'on a enfin adoptée pour le puits n° 6) , est la suivante Les deux conducteurs isolés, partant du bâtiment où se fait la manoeuvre, sont tendus dans le puits l'un à
côté de l'autre et fixés de distance en distance à la paroi par des pitons. Comme ces conducteurs sont assez chers , ils doivent être mis à l'abri des explosions qui pourraient occasionner leur rupture. On les arrête donc
o mètres du point où travaillent les mineurs et on les termine par un petit cylindre en fer ou en cuivre portant deux écrous et deux vis de pression destinés à y fixer d'un côté le grand conducteur isolé, de l'autre le fil de manoeuvre, conducteur en cuivre rouge d'environ om,00m de diamètre et non isolé, lequel va jusqu'au trou de mine ; là il est relié au conducteur du porte-feu par une simple ligature. TOME II, 1859.
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Disposition nouvelle des
conducteurs.