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DES ZIBÂN ET DE- L'OUA»
CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
Report Peroxyde de fer Sulfate de chaux. Sulfate de magnésie Chlorures alcalins. Eau, humine et débris organiques.
62,46
',28 21,68 1,97
11,29
100,00
Il y a, de plus, aux abords de la ville, trois autres puits artésiens qui servent à l'approvisionnement du marché, des villages qui s'élèvent aux portes de la ville, et à l'arrosage des jardins qui sont alimentés en outre
par plusieurs autres puits établis dans l'intérieur de
Creusement des puits forés.
l'oasis ; la profondeur de ces puits varie de 4o à 5o mètres et leur section de on1,7o à i mètre de côté. L'emplacement des puits ne paraît soumis à aucune règle déterminée. Le seul instrument que l'on emploie pour les creuser est une sorte de boue à manche trèscourt et très-incliné sur le plan de l'outil, qui sert à la fois pour le travail des jardins, pour régler la distribution des eaux dans les divers quartiers, en déplaçant
les petits barrages en terre établis sur les rigoles de distribution, et pour le foncement des puits. Deux montants verticaux établis sur l'emplacement où l'on se propose de creuser et reliés à leur partie supérieure par deux traverses entre lesquelles est fixée une molette en bois complètent l'installation nécessaire pour le travail. Un câble tressé avec des fibres ligneuses de la partie supérieure du palmier s'enroule sur la molette, il sert à monter et descendre les ouvriers, ainsi qu'à l'extraction des matières et à l'épuisement des eaux. Un seul ouvrier travaille à la fois au fond du puits ; il est accroupi, et la hauteur qu'il occupe dans cette position sert de terme de comparaison pour apprécier la profondeur des travaux. Cette unité, appelée
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k'ama , équivaut à coudée '/4, soit à om,625 (1). On traverse pour arriver à la nappe aquifère cinq variétés de roches désignées par les indigènes sous les noms de : El Sbah ,
El Tin, El Tizaouïn , El Hadjer, El Mazoul.
Les renseignements obtenus sur place pour l'épaisseur de ces diverses assises sont contradictoires, même
pour des puits en creusement, et ne concordent jamais avec la profondeur assignée aux puits que j'ai eu occasion de vérifier avec la sonde. Les puits en percement, qui sont boisés sur toute leur étendue, ne permettent point de mesurer la puissance des couches, et
je m'abstiendrai pour ce motif de donner une coupe complète des terrains que traversent les puits. La première roche, el Shah, n'est autre que le banc
de gypse terreux qui forme le sol des environs 4e, Tuggurt ; elle disparaît quelquefois, et l'on rencontre
immédiatement une roche marneuse de couleur jaune rougeâtre, empâtant des cristaux de gypse, appelée el Tin, ou el Tra,b. Son épaisseur est considérable ; dans un puits en percement à Zaouia, qui avait atteint une profondeur de 56m,5o, on s'était arrêté au Tizaouïn , et l'on n'avait traversé à l'orifice qu'un banc gypseux de
mètre d'épaisseur, de sorte que la puissance des bancs de marnes était de 55-,5o. C'est à la partie supérieure de ces bancs que l'on rencontre deux nappes (e) Les mesures de longueur usitées dans l'ouad R'ir, que j'ai réduites en mesures françaisespour ne point employer plusieurs unités distinctes dans le cours de ce travail, sont : La coudée ou- 'frau arbi de La k'arna qui vaut 5/4 de drâa , soit. . La haleg ou kross de 3/4 de draa , soit.
0.,500 . .
U.,625