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cage U se servit des signaux qui se transmettent par une corde en fil de fer, se prolongeant de la surface du sol jusqu'au fond du puits ; il fit ainsi arrêter la machine
et changer le sens de son mouvement. La cage U fut donc enlevée au-dessus de l'obstacle qui avait interrompu sa marche, et qu'il fut facile ensuite de faire disparaître. Le mouvement descendant peut alors recommencer, et les quatre mineurs de la cage T furent recueillis dans celle qui se rendait à l'accrochage de
498 mètres ; de là, plutôt que d'attendre qu'on pût venir les prendre, après avoir fait au câble la réparation nécessaire, ils sont immédiatement remontés au jour par les échelles. Conclusion.
Les deux accidents dont il a été question dans ce rapport concourent, avec beaucoup d'autres, à faire comprendre qu'on doit avoir peu de confiance dans les câbles d'extraction pour descendre et remonter les mineurs dans les puits. ils démontrent en même temps, le second surtout, l'utilité du parachute de M. Fontaine, et son efficacité pour sauvegarder la vie des hommes. L'appareil n'a pas encore fonctionné avec des ouvriers dans les conditions les plus défavorables ; mais il est
au moins très-probable que, même dans ces conditions, il agirait encore avec succès. Il ne faut pas, en effet, s'exagérer les conséquences des chocs. Leurs
Appréciation des effets possibles du choc sur les hommes.
DE M. FONTAINE.
PARACHUTE
effets possibles peuvent être suffisamment appréciés à l'aide des considérations suivantes. Si une cage contenant des hommes et animée d'une
vitesse V est brusquement arrêtée dans son mouvement descendant, l'effet produit sur les hommes est le même que si, la cage étant immobile, ils atteignaient
avec leur masse individuelle et avec la vitesse acquise V le plancher qui les supporte ; il est le même,
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autrement dit, que s'ils tombaient dans le vide d'une
hauteur h -
2 X9,81. Ainsi, pour se rendre compte du résultat du choc, il suffit de considérer la vitesse V : si l'on vent choisir les circonstances dans lesquelles il doit être le plus énergique , il faut admettre que la cage descend avec la valeur maximum de V. Dans l'exemple de la fosse Tinchou , et c'est un des meilleurs qu'on puisse trouver, cette valeur maximum est facile à calculer.
Le câble plat, s'enroulant à l'origine du mouvement sur un noyau dont le rayon est orn,96 , le nombre n de ses tours, qui correspond à la profondeur de 498 mètres, est déterminée par l'équation 2
= 1498 ,
dans laquelle r est égal à om,96, et e représente l'épaisseur du câble, laquelle est de om,028. Ce nombre n est de 48,42.
Le rayon de la bobine, après le quarante-huitième tour accompli, est om,96 + 48 x om,o28 ou 2-,5o4 ; dans son quarante-neuvième tour, la corde s'enroule en formant une circonférence dont le rayon est 2'1,304 -I-
o.,028 2
et dont la longueur développée est 14m,557. C'est à cette circonférence , dans l'hypothèse où la machine ne ralentirait pas son mouvement, que correspondrait la vitesse maximum de la cage, soit en montant , soit en descendant : elle serait de 0,25 x 14m,557 ou de 3m,64.
La hauteur de chute, qui se rapporte à cette vitesse ,