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PARAMIUTE
bE M. FONTAINE.
est de orn,67 seulement : elle devrait être augmentée pour
accidents .relatés dans la notice précédente , que - les ou, vriers ne seraient pas blessés plus ou moins grièvement par le choc qui résulterait de l'arrêt brusque d'une cage
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compenser les effets de la résistance de l'air, mais elle ne peut jamais l'être de ce fait dans un bien grand rapport. Elle restera donc toujours faible, et il est permis de penser que les hommes n'éprouveraient à la suite du
choc aucun accident grave, quel que fût l'instant du mouvement descendant où le câble casse, s'ils pouvaient conserver dans la cage une position convenable,
plus ou moins voisine de celle que l'on prend pour sauter d'une certaine hauteur sur le sol. Malheureusement, les mineurs sont obligés de descendre en nombre déterminé, huit à la fois, par exemple, dans un espace
assez restreint, et par suite de s'y placer dans une situation forcée plus ou moins anormale. Cette circonstance est évidemment de nature à aggraver l'effet du choc, mais elle ne peut plus être mise à la charge du parachute, et on doit conclure que cet appareil en luimême est susceptible de rendre de très-bons services.
descendante, par le jeu du parachute de M. Fontaine. D'un autre côté, deux ruptures de câble': sur la même fosse, à trois mois d'intervalle, mettent en évidence soit l'incurie des agents chargés de la surveillance du matériel , soit le défaut de résistance des câbles , eu égard à la tension qu'ils ont à supporter. Dans les mines de Saint-Étienne et de Rive-de-Gier où les ouvriers mon-.. tent et descendent à peu près exclusivement par les tonnes, les accidents de rupture de câbles sont trèsrares, parce qu'on a soin de les visiter fréquemment, de les remplacer à temps, et qu'ils offent une résistance très-supérieure à l'effort qu'ils ont à supporter. Il n'est pas inutile de faire observer que les câbles plats de la fosse Tinchon , dont la section totale est de , ont à supporter, dans leur partie 2,8 x supérieure voisine des bobines, au moment où les cages
chargées quittent la place d'accrochage, une tension de plus de 4. 000 kilogrammes, laquelle peut, pour peu Observations de M. l'inspecteur général Combes.
que le câble soit mal construit., être inégalement répartie sur les torons juxtaposés dont il est formé. kil.
Dans les deux accidents du 7 octobre 1852 et du janvier i853, la rupture du câble a eu lieu pendant
i.6ho La cage chargée pèse en effet. 500 mètres de câble à 5 kilog. par mètre courant 2.5.0
que les cages montaient. Ces cages n'ayant point été arrêtées brusquement dans leur mouvement ascensionnel, les hommes ne devaient pas éprouver de choc; et en effet, dans l'accident du i janvier i85, ils ne se sont pas
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même aperçus de la rupture du câble. Il n'en eût pas
été de même, si la rupture avait eu lieu pendant la descente de la cage. Ainsi on ne saurait conclure des
C'est une tension de 1o5 kilog. par centimètre quarré ou de plus d'un kilogramme par millimètre quarré de section, laquelle peut encore être beaucoup augmentée par l'accélération de la masse ascendante au départ ; le ralentissement de la masse descendante à l'arrivée est aussi une cause d'augmentation de tension. Il im-