Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 153]

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EN HONGRIE.

VOYAGE

292

La main-d'oeuvre employée a été la suivante : fr.

18,50 26,27 15,02 1,51

Fondeurs, i8 postes 1/2. 37 Aides, Manoeuvres,

Préparation de la brasque.

61,5o

Total

On a consommé Charbon de bois, 7301%55.

.

.

.

262`,05

Soit pour 1.000 kilomètres de mattes fr.

Main-d'oeuvre, 3 jours.. . Charbon, 2-',733. Frais spéciaux. . . Produits.

Affinage

au spteissofen.

2,279 9,71L0 .

12,019

Les produits sont 1° Matte, nommée oberlech , tenant 6o à 65 p. Io° de cuivre. La nouvelle matte est grillée à neuf feux , et réunie ensuite à la première pour la fonte dont nous venons de parler. 2° Cuivre noir, tenant de 8o à 85 p. 100 de cuivre, dans la proportion de 4o à 5o p. ioo de la matte. 5° Scories pauvres. En bonne allure, les scories ne contiennent pas plus de 114 p. 100 de cuivre, et peuvent être jetées. Le four d'affinage, spleissofen , est un réverbère sans cheminée, dans lequel l'air nécessaire à l'oxydation est lancée par deux tuyères. Sa disposition et ses dimensions sont bien connues. Les deux tuyères sont placées aux extrémités du grand axe ; elles sont d'abord inclinées de 2 degrés ; on augmente leur inclinaison jusqu'à 5 degrés à mesure que la sole devient plus creuse. A l'autre extrémité du grand axe se trouve la porte de chargement, de travail et de sortie des crasses. En face de la chauffe sont les

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deux ouvertures de coulée, devant lesquelles sont disposés les trois bassins en brasque. La sole faite en argile bien battue, recouverte d'une couche de sable quartzeux, peut durer une semaine entière et sert ordinairement pour dix opérations successives, dans lesquelles on affine 104qm72 de cuivre noir (1).

La conduite des fours exige six ouvriers Un maître affineur, spleisser, payé par poste Deux aides Trois chauffeurs

Personnel.

f,59 If. 19

Ces ouvriers n'ont besoin d'être réunis que pour les coulées.

Le cuivre noir est chargé directement sur la sole et sans aucune précaution quand le four est déjà bien chaud : pour la première opération, il faut recouvrir la sole d'une couche de paille pour empêcher qu'elle ne

soit endommagée, et sa surface rendue irrégulière par le choc du cuivre noir. L'opération peut être ensuite divisée en périodes 10 fusion et oxydation ; 20 affinage ; 50 coulée en rosettes.

La fusion doit être enduite avec d'autant plus de len-

teur que le cuivre est plus impur ; l'oxydation n'est produite que par l'air entré par la grille ; quand le cuivre est fondu, on met les tuyères en activité, et (i) Les charges de cuivre noir ne sont pas égales et n'exigent pas le même temps pour l'affinage. La première charge.

introduite après réparation de la sole dans le four froid, est seulement de 71'.28 et reste h8 heures dans le four, parce qu'il faut élever lentement la température pour ne pas fissurer la sole, les charges suivantes sont de : et restent à ce dernier point jusqu'à la mise hors. Quand le Jour est bien chaud, il faut sa heures pour une opération.

i,

TOME III, 1853.

'20

Opération.