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VOYAGE
EN HONGRIE.
l'oxydation se fait avec rapidité. Le vent est lancé alternativement par l'une et par l'autre tuyère , de manière à produire un mouvement gyratoire à la surface du métal en fusion. Les crasses scoriacées se produisent d'abord en grande quantité ensuite plus lentement et sont enlevées par l'ouvrier à mesure qu'elles se présentent devant la porte. La période d'oxydation est terminée quand les crasses, imparfaitement fondues, cessent de se produire, et quand la surface du métal devient bien nette.
Lorsque tout le cuivre a passé dans les bassins, on refroidit avec de l'eau, on enlève les rondelles produi tes et on les plonge dans une cuve pleine d'eau. Les rondelles ou rosettes ont à la surface une COUleur rouge violacée, qui dépend de bien des circonstances, de la pureté du cuivre, du moment saisi pour coulée, du mode de refroidissement par l'eau, etc. : on peut, en disposant convenablement la coulée et l'enlèvement des rosettes, masquer en partie la présence d'une proportion notable d'arsenic, mais un oeil exercé ne peut jamais se tromper à des taches jaunâtres spéciales qui trahissent la présence de l'arsenic. L'affinage, la coulée et l'enlèvement des rosettes durent au moins trois heures et souvent quatre. Après l'enlèvement de la dernière rosette, on procède à la réparation de la sole du four, à l'introduction d'une nouvelle charge, à la mise en état des bassins de
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La fusion et l'oxydation durent de cinq à sept heures, suivant l'impureté du cuivre noir. L'affinage est la partie importante de l'opération, et doit être dirigé par le maître affineur, qui juge de l'état du cuivre à l'apparence que présente la surface du métal en fusion, et par de nombreux essais. Dès que 1.e cuivre est arrivé au point convenable, le maître affineur fait ouvrir les deux trous de coulée, et le métal passe rapidement dans les trois bassins, préalablement bien desséchés et chauffés. Le moment de la coulée varie avec l'impureté des cuivres noirs. Avec les cuivres ordinaires, on peut se contenter d'atteindre le moment où l'oxydule de cuivre commence à se former ; avec les cuivres arsenicaux , il faut attendre qu'une notable quantité d'oxydule se soit produite ; on arrête
alors le vent, on jette à la surface du cuivre une certaine quantité de charbon de bois, dont on laisse l'action se prolonger jusqu'au moment où les prises d'essais indiquent la disparition totale de roxydule de cuivre. On enlève le charbon resté encore non brûlé, on donne le vent et on recommence l'affinage ; on répète ces deux
opérations, production et réduction de l'oxydule de cuivre , un nombre de fois d'autant plus grand que le cuivre est plus chargé d'arsenic et d'antimoine.
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coulée, etc.
L'opération entière donne ordinairement 7o à 8o p. ioo de cuivre en rosette ; 26 à 27 p. 100 de crasses et scories (spleiss abzüge), tenant au moins 20 p: ioo de cuivre et 15 p. loo de plomb, mais, aussi renfermant beaucoup d'arsenic et d'antimoine. Nous donnerons le détail des opérations faites à l'usine de Felsiibanya pendant le quatrième trimestre de 185o.
En une campagne on a soumis à l'affinage Cuivre noir 1 1 2 q. m. tenant en cuivre pur, d'après les essais, 9iqm,28 soit 81 5 p. 100. On a obtenu Cuivre en rosette 81'1'1,75, soit 75 p. 100 Crasses et scories. 58q,48 54 Les crasses et scories contiennent en cuivre. 7q"',28
La perte en cuivre dans l'affinage est, d'après ces
Produits,