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444 Déplacement
du maximum d'usure.
LIMITES A LEUR ASSIGNER.
CONTREPOIDS DES LOCOMOTIVES,
En examinant un grand nombre de bandages de roues
munies des contre-poids de l'équilibre horizontal, j'ai constaté sur presque tous ceux dont l'usure générale était prononcée, l'existence d'un maximum d'usure dont le milieu ne correspond pas à celui du contre-poids, mais le préchte très-notablement.
Cause probable
de ce fait.
Cette anomalie apparente s'explique par l'application, presque continuelle aujourd'hui, d'une détente prolongée. Si n était constant, G et H seraient maxi-
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prononcé, si ce n'est nul, dans les machines à marchandises, ce qui tiendrait à l'emploi beaucoup moins pro-
longé de la détente. Mais les éléments me manquent pour vérifier numériquement une explication peut-être insuffisante. L'examen des bandages exige une certaine précaution : une flache, très-sensible par ses effets,
peut fort bien ne l'être ni à l'oeil ni au toucher. C'est
90°. L'aplatissement
donc seulement sur le tour que la position du maximum d'usure peut être exactement déterminée, à moins qu'il ne soit très-prononcé : on peut employer aussi un ga-
maximum devrait donc correspondre exactement au rayon moyen du contre-poids. Mais n décroissant bien
barit en tôle, découpé exactement suivant le profil normal de la roue au milieu du bandage , niais ce
avant que (3 ait atteint 900, les maximum de G et H ne se superposent plus. Celui du second terme de G et celui de H correspondent à des valeurs de moindres que 900; et le maximum total correspond dès lors à une valeur intermédiaire entre 900, limite relative à la pression due au contre-poids, et une valeur d'autant plus inférieure à 90°, que la période d'admission est plus courte (*)
moyen est sujet à caution. La région d'usure locale occupe naturellement un arc
mum l'un et l'autre pour
Le fait du déplacement du maximum d'usure m'a paru très-caractérisé, et plusieurs ingénieurs m'ont dit l'avoir également observé. Il semble d'ailleurs moins (*) u, étant la pression constante pendant l'admission, (3, la valeur de (3 à l'instant où la détente commence, k la hauteur d'un cylindre de même section que le piston et de même volume que l'espace libre et le conduit de la lumière, on a, en supposant que la détente s'opère suivant la loi de Mariotte
assez grand, dont l'étendue est en quelque sorte l'expression complexe des variations de la vitesse, de la détente, et de la pression pendant l'admission. C'est, du reste, un fait heureux. Si, par suite de la constance de ces éléments, l'action se concentrait sur un même point, il se produirait un brusque méplat semblable à ceux qui résultent du jeu fréquent et prolongé des freins, et dont les conséquences sont bien plus nuisibles encore que celles d'une excentricité graduelle. L'influence de la surcharge périodique sur les rails nene se révèle pas comme pour les bandages par l'accu-
mulation des effets sur une même région, mais il est
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difficile de la considérer comme insignifiante , surtout dans le système de voie employé jusqu'ici en France d'une manière exclusive, celui de la pose sur traverses ; il est très-possible même qu'elle grève plus lourdement le compte de la voie que celui des roues motrices. Les bandages n'éprouvent en somme, par suite de la sup-
expressions dont le maximum ne peut être déterminé que par tatonnement.
pression de l'équilibre vertical , qu'une sorte de la-minage; tandis que, pour les rails fléchis transversale-
k+r(icosp,)
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Effets
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