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couplement , a aussi des défauts graves, tels que la difficulté d'accès du mécanisme, la difficulté du graissage, la complication et les dérangements des grosses têtes de bielles, le diamètre exagéré des tourillons de l'essieu, l'échauffement fréquent des coussinets, etc. Aussi remarque-t-on aujourd'hui quelques indices
d'une réaction en faveur des machines à roues couplée et à cylindres extérieurs : réaction qui pourrait involieu quer des motifs valables ( ce qui n'a pas toujours de fer) du matériel des chemins pour les transformations
et qui serait plus prononcée si ce type de machines pouvait échapper à la nécessité de contre-poids aussi volumineux.
On voit en résumé que la question de la stabilité La méthode anêtre glaise doit ni par le contre-poids d'é.rérérée , malgré n'est résolue pratiquement ses imperreetions.
LIMITES A LEUR ASSIGNER.
CONTRE-POIDS DES LOCOMOTIVES
quilibre vertical, ni par le contre-poids d'équilibre horizontal. Entre deux maux, il faut choisir le moindre, et à ce titre le premier expédient doit incontestablement être préféré. Le contre-poids horizontal est un remède appliqué à trop haute dose ; il guérit un mal, mais en aggravant l'autre d'une manière souvent intolérable, tandis que le contre-poids vertical guérit le second et atténue le premier ; les forces extérieures font le reste.
La méthode anglaise est donc celle qui remplit le
moins mal les conditions essentielles du problème. Mais encore une fois, si les ingénieurs anglais ont parfaite-
ment raison de s'en tenir, faute de mieux, à cette solution , ils ont tort de la regarder comme répondant pleinenient aux exigences de la pratique. Il convient donc d'imiter leur prudente réserve dans l'application du seul expédient connu jusqu'à présent, mais non leur indifférence à l'égard d'une question ré-
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solfie sous le rapport de la sécurité, mais encore
presque entière au point de vue de l'économie du matériel. P. S. M. Yvon Villarceau (*), et tout récemment M. Résal par une méthode très-simple (**), ont établi les conditions ques de la stabilité propre en vertu de la construction analytimême des pièces du mécanisme. Ces résultats de la théorie ne présentent pas seulement un intérêt scientifique ; ils méritent de fixer l'attention des ingénieurs. La suppression totale des perturbations fondée sur ce nouveau principe entraîne encore des conditions incompatibles, mais dont les plus importantes peuvent sans doute être conciliées à un degré suffisant pour la pratique. lie prolongement de la bielle soulève, il est vrai, des assez graves. Il semble même inadmissible pour les objections machines à cylindres intérieurs,
mais il n'a rien d'impraticable
en luimême pour les machines à cylindres extérieurs ; il est seulement L craindre que la bielle ne fouette sous l'influence du prolongement et porte à faux. L'expérience est facile, du reste, et mérite d'être faite. (*) Théorie de la stabilité des machines locomotives. in-8,
1852.
(**) Note sur la stabilité des machines locomotives.
des mines, 5' série, t. III, p. 41 i.)
(Annales