Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 261]

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MÉTHODE NOUVELLE

POUR LA FABRICATION DU FER.

brûlés, après avoir cédé à cette première enceinte une

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partie de leur chaleur sensible, se rendent à la che-

et la disposition générale du terrain, permettent de répartir les dépôts de bois à proximité des fours à

minée au travers de deux gros tuyaux en fonte, établis à quelques décimètres au-dessus du sol.

ligneux, voisins eux-mêmes des fourneaux où le ligneux est consommé.

Le bois à dessécher est introduit dans le four par deux portes latérales, qui servent également pour la reprise du ligneux. On charge pour chaque opération 48 stères de bois qui remplissent toute la chambre, sauf un espace de 9 mètres cubes environ, maintenu

Le prix de revient d'une tonne de ligneux à Lanau , l'une des usines du groupe de Neuberg , peut être établi approximativement ainsi qu'il suit

vide au-dessus du poêle et des deux tuyaux. On a soin d'ailleurs de réserver, dans la masse du bois, comme dans le four carinthien , une proportion de vides plus considérable que celle qui existe dans le bois cordé. Les deux portes de chargement sont les seules ouvertures pratiquées dans les parois de la chambre : elles

Fente et sciage. Conversion du bois en ligneux : Service des fours

sont soigneusement closes pendant le travail. L'air dilaté par la chaleur, et la vapeur d'eau qui se dégage du bois, se frayent un passage au travers des fissures de ces portes et d'un lut argileux appliqué sur leur contour. La durée du feu varie, selon la saison et l'état hygro-

métrique du bois, de 40 à 60 heures. Dans

,

les fours à ligneux de Neuberg étaient chauffés au bois,

et l'on consommait alors de 002 à 040 de ligneux, soit moyennement 00.6 pour chaque tonne de ligneux préparé. Depuis quelques années, on emploie pour cet

usage les escarbilles tombant des grilles de divers fours où l'on brûle du combustible minéral : on néglige donc maintenant, dans la comptabilité de cette usine, la dépense à laquelle donne lieu le chauffage des fours. Le bois provient pour la majeure partie de forêts domaniales où la rente du sol forestier est fixée à un taux

élevé. En revanche, les canaux formant le prolongement des voies de flottage qui amènent le bois à l'usine,

Achat et transport du bois (y compris la rente du sol fo- fr. restier) 14,500

Transports intérieurs de toute nature.

intérêts, entretien, surveillance, etc..

0,510 0,820 0,650 0,480

Combustible brûlé : équivalent à 0'06 de ligneux : escarbilles sans valeur provenant d'autres fours Prix de revient de n tonne de ligneux.

1,130

.

.

.

'6,960

La principale remarque qu'il y ait lieu de faire tou- 11. Théorie de la préparation du chant les résultats obtenus des deux méthodes de Lip- ngs ne., x; n pitzbach et de Neuberg , est la différence considérable 'Pour ie adopter perlequi existe dans les consommations de combustible né- ctleotnanietrn. ent de pc

cessaires pour produire une tonne de ligneux. Et, ce qui semble d'abord inexplicable, c'est que la plus grande consommation a lieu dans l'appareil fondé sur

le premier principe, c'est-à-dire dans lequel les gaz brûlés agissent par contact direct sur le bois à convertir en ligneux. Après avoir constaté ce fait, j'ai tout d'abord pensé qu'il fallait l'attribuer à ce que les conditions de laproduction du ligneux n'étaient pas comparables dans les deux appareils, et, par exemple, à ce que les bois traités dans le premier étaient chargés d'une dose d'eau hygrométrique plus considérable que ceux qu'on élabore dans le second ; mais une observation plus approfondie

a prouvé que les bois à convertir en ligneux étaient,