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MÉTHODE NOUVELLE
[POUR LA FABRICATION DU FER.
sous ce rapport, identiques dans les deux localités citées comme exemple ; .que cette différence dans la consommation du combustible se reproduisait également dans les fours à ligneux des autres contrées, et qu'en consé-
entraînent forcément des pertes considérables de cha-
quence il fallait l'attribuer à une supériorité réelle du deuxième principe. L'examen des phénomènes qui se produisent dans les deux sortes de fours m'a donc conduit à établir sur les bases qui vont être indiquées la
fication de l'eau s'opère d'autant moins efficacement,
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théorie de la production du ligneux. Lorsqu'on applique le premier principe, il importe que, pendant la seconde moitié de l'opération, la température des gaz agissant surie bois ne s'élève pas au-dessus de 170° C. Le ligneux est en effet un produit éminemment pyrophorique qui s'enflamme lorsque la température dépasse notablement cette limite. Pour obtenir ce résultat en brûlant un combustible qui -à l'état sec développe une température de 1.7000 C. (9), on a recours
à trois précautions principales. En premier lieu, on charge ordinairement dans le foyer du bois plus humide que celui qu'il s'agit de convertir en ligneux ; les copeaux qu'on y emploie contiennent souvent au delà de o,5o d'eau pour 1,00 de ligneux, et ne produiraient, par
la combustion avec l'équivalent d'air atmosphérique, que 1.285° C. En second lieu, ainsi qu'on l'a indiqué précédemment , le foyer est disposé de manière à
admettre un grand excès d'air, qui refroidit d'autant les gaz brûlés ; ceux-ci sortent du foyer à une température peu supérieure au terme de fusion de l'antimoine, soit à 450° C. Enfin, on se garde de les mettre immédiatement en contact avec le bois ; on le fait séjourner dans l'espace vide formant le compartiment inférieur de la
chambre où ils se refroidissent en rayonnant sur les parois de cette enceinte, et surtout sur le bois qui en forme la paroi supérieure. Ces diverses circonstances
leur, qui résultent, en définitive, de la nécessité où l'on est d'opérer à une basse température ; car il est évident que pour une même dépense de chaleur la gazéiquele four est maintenu à une température moins élevée. Des observations faites par un beau jour d'octobre, sur un four à ligneux où l'on brûlait comme combustible du bois tenant o,4o d'eau pour 1,00 de ligneux, ont donné lieu de constater que les gaz brûlés avaient une tempé-
rature de 500°C. à la sortie des carneaux du foyer, et de 2000 lors de leur entrée dans la masse ligneuse. Le ligneux fabriqué et les parois des fours étaient portés à 150° C., au moment de l'ouverture de la chambre ; et l'on 'produisait trois parties de ligneux pour chaque partie de ligneux brûlée dans le foyer.
J'estime que, dans ces conditions, la chaleur développée pour le chauffage du four se répartissait ainsi qu'il est indiqué ci-après Dépense de chaleur. Le bois équivalent à 1.00o Li. de ligneux brûlé complétement , en présence d'un grand excès d'air, dans un Calot. four maintenu à une haute température développe. 4.000 Emploi de cette chaleur. Partie utilisée : Chaleur absorbée par 5 kil. de ligneux porté à la température de i5o° C "251 Calor. 1.019 Chaleur absorbée par la vaporisation de 1',20 d'eau expulsée à la température de 100° C 78o Partie perdue : Chaleur absorbée par les parois du compartiment infé.
rieur de la chambre
1.000
Chaleur retenue par 9.5,22 de gaz brûlés et d'air sortant de la chambre à la température moyenne de 80° C.
1.120
2.981
Chaleur absorbée par les parois des compartiments supérieurs, ou dispersée par le refroidissement de ces parois lors du déchargement. . Total égal
86' fl,000