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MÉTHODE NOUVELLE
La conduite du feu est toute différente dans les appa-
au début de l'opération, lorsque la chambre est encore remplie d'air atmosphérique, on doit d'abord pousser le feu avec ménagement, afin que le bois ne s'embrase pas reils fondés sur le deuxième principe
sous l'influence, de l'air échauffé au contact des tuyaux chauffés eux-mêmes intérieurement par les gaz brûlés. Mais comme chaque volume nouveau de vapeur qui se forme expulse un volume équivalent du mélange d'air et de vapeur précédemment formé, la proportion d'air dans ce mélange va sans cesse en diminuant. Le volume de vapeur qui se forme successivement l'emporte tellement sur le volume d'air d'abord contenu, que celui-ci doit être bientôt expulsé d'une manière complète. En effet, chaque mètre cube de la chambre à ligneux renferme après le chargement Volume du bois massif.. de l'air
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Or, la température de la vapeur est portée moyennement à 200° C. dans les fours à ligneux fondés sur le deuxième principe le mètre cube de cette vapeur
pèse donc o1',465 à la pression atmosphérique, et chaque mètre cube de la chambre à ligneux en renferme O1,228.
D'un autre côté, le bois résineux contenu dans
le
même mètre cube contient 212 kil.
Ligneux.
Eau hygrométrique..
.
85
Ce bois, pendant le temps où il se convertit en ligneux,
dégage donc un volume de vapeur 572 fois plus considérable que la capacité du vide intérieur, ou le volume d'air contenu dans la chambre au moment du chargement : on comprend donc que cet air soit complètement expulsé dès l'origine de l'opération. Dans les fours établis snr le deuxième principe, le
POUR LA FABRICATION DU FER.
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ligneux se produit donc dans une atmosphère de vapeur ; et en examinant la disposition indiquée sur les fig. 4 à 7 de la Pl. I", on reconnaît que les circonstances doivent
y être éminemment favorables à la dessiccation. Le ligneux peut se préparer au contact de la vapeur d'eau, à une température plus élevée que celle qui déterminerait l'inflammation de ce combustible en présence de l'air atmosphérique. Chape molécule de vapeur placée au contact des tuyaux s'y échauffe à 2500 environ et acquiert la propriété de dissoudre avidement une nouvelle dose de vapeur d'eau : elle s'élève aussitôt dans la masse de bois supérieure, et elle y agit à la fois par sa chaleur sensible et par son affinité pour l'eau; refroidie par cette action même, la molécule de vapeur redescend le long des parois du four ; elle laisse déposer au contact du bois plus froid contenu dans cette région une partie de la vapeur qui avait pu se dissoudre à une température plus élevée ; l'eau liquide sort donc du four en ruisselant au-dessous des portes, après avoir restitué à la chambre toute la chaleur latente que la gazéification avait absorbée. Cet effet se produit pendant une grande partie de l'opération, et il ne se dégage de la vapeur d'eau qu'à dater du moment où toute la masse de bois est parvenue au moins à la température de loo° C. On modère le feu, vers la fin de l'opération, et on cesse de chauffer quand la température du bois est portée à 170° vers le centre, et à 1400 au contact des murs. Le mouvement des molécules de vapeur déterminé par cette inégalité même de la température, achève la dessiccation en ramenant toute la masse de ligneux, comme dans le cas précèdent, à, une température moyenne de 1500.
C'est alors seulement que l'on ouvre la chambre, sorte que la quantité de chaleur perdue à dater de ce moment, dans le ligneux et dans les parois du four,