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).IÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
subordonnée à la dimension des fers marchands qu'on veut produire, sont soumis à la température du blanc soudant dans des fours à flamme, puis étirés, au moyen de laminoirs kcannelures, sous une multitude de formes,
moins ordinairement que celles de Belgique et de Grande -Bretagne les deux éléments principaux de la
qui pour la plupart n'auraient été obtenues qu'avec une dépense excessive au moyen des anciens appareils d' étir age.
Le mouvement est imprimé aux machines soufflantes, aux machines à cingler et aux laminoirs par des machines à vapeur : dans les forges, où l'on tend à opérer dans les conditions les plus économiques, la vapeur est surabondamment produite à l'aide des flammes sortant des diverses sortes de fourneaux ; l'entretien du moteur n'entraîne par conséquent aucune consommation spéciale de combustible. Les forges qui opèrent dans ces conditions, et qui se trouvent d'ailleurs placées à proximité des gîtes four-
nissant le charbon de terre et le minerai de fer, peuvent avec avantage livrer au commerce la tonne de fonte au prix de 75 francs, et la tonne de fer marchand au prix de 16o francs. Les usines de Belgique, et surtout celles de Grande-Bretagne, qui réunissent pour la plupart ces conditions, et entre lesquelles la concur-
rence se fait vivement sentir à certaines époques, baissent souvent leurs prix au-dessous de ce taux. Cette
circonstance s'est présentée surtout pendant ces dernières années : on a vu le prix de la fonte se tenir entre
45 et 5o francs dans plusieurs usines de la BasseÉcosse plus exposées que d'autres à l'excitation de la concurrence; aux mêmes époques, le prix du fer est descendu à loo francs dans plusieurs usines de l'Écosse et du pays de Galles. Les usines de France et d'Allemagne , au contraire, qui sentent moins l'aiguillon de la concurrence intérieure et étrangère, qui réunissent
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fabrication, qui d'ailleurs n'ont point suppléé à cet
inconvénient, autant qu'elles le feront dans l'avenir, à, l'aide de voies de communication perfectionnées, tiennent encore leurs prix de vente à un taux supérieur. En résumé, le prix de 16o francs est une moyenne qui convient déjà à beaucoup de forges à la houille de l'Occi-
dent, et dont la plupart des autres forges tendent
incessamment à se rapprocher. Le prix de vente normal de 75 francs par tonne peut être établi, ainsi que l'indiquent les chiffres rapportés
ci-après, dans un atelier composé de deux hauts-
fourneaux actifs produisant la quantité de fonte nécessaire à l'approvisionnement d'une forge où l'on fabrique annuellement 10.000 tonnes de fer malléable. On admet que le coke y est obtenu dans les conditions mentionnées au chapitre précédent (17) ; que les minerais sont de qualité moyenne sous le rapport de la fusibilité, et qu'en résumé les principales conditions du travail y sont conformes aux indications du tableau suivant. i. Frais spéciaux. fr.
Minerais. Castine.
5',00
à
o ,8o
ir,00. 33,oal
à,
3 ,00.
240
Coke (y compris la consommation concernant lamise en feu). 1 ,30 à 18 ,28. 23,76 Main-d'oeuvre (pour le fourneau et les machines) 1i,215 à 2 ,00 2 ,43
2. Frais généraux Intérêt du capital engagé Entretien du matériel :
Main-d'uvre Matériaux.
fr.
61,59
2,96
ir,55 ,55
Direction, administration et surveillance Frais divers : impôts, accidents, frais imprévus.
1°,4.5
2,30 .
2, 09
Bénéfice évalué moyennement à fi p. ioo du capital engagé.
2,96
Total du prix de vente de i tonne de fonte au coke. 75,00, TOME III, i853. 36