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MÉTHODE NOUVELLE
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jours défaut. Mais il restait encore beaucoup à faire pour
bois fournies par les exploitations mêmes, sur des lieux
parvenir à des résultats complètement satisfaisants.
de dépôt, moyennement situés à 1 1/2 kilomètre des coupes ; de là il est amené par charretage, dans des voitures à deux chevaux, au dépôt général de la forge situé au-dessus du niveau de tous les ateliers où on l'emploie. La distance parcourue par les attelages reste
L'emploi de bois hydreux ou imparfaitement desséchés donnait lieu à des consommations considérables, et à des produits irréguliers, pour la plupart inférieurs en qualité à ceux que produisait précédemment le travail au charbon de bois et au marteau. Ces premières imperfections du travail au bois ont été évitées dans la forge de Carinthie que j'ai citée dès l'introduction de cet ouvrage, et qui grâce à l'habileté et à la libéralité des personnes qui la dirigent, peut être considérée comme le meilleur modèle de la nouvelle fabrication. Avant d'exposer les vues générales d'après lesquelles pourrait être créé le nouveau type d'usines centrales dont la convenance vient d'être indiquée, je présenterai donc la description des procédés employés aujourd'hui dans cette forge. Le succès qu'on y a obtenu
est loin, sans doute, de marquer la limite à laquelle l'art peut atteindre ; je serai IllêtrlA dans ile cas de signa-
ler le principe de plusieurs perfectionnements à. introduire dans Cette méthode. Néanmoins celle-ci, dans son état actuel, signale plus nettement que tout autre procédé adopté jusqu'à ce jour, les avantages à recueillir dans la voie nouvelle ouverte à la métallurgie du fer.
La forge de Lippitzbach , propriété de M. le comte Egger, est située au milieu d'un district boisé, dans les montagnes contiguës à la rive gauche de la Drave inféemploi de fours à flamme el des la- rieure, au-dessous de Klagenfurtb, entre Viakermarki minoirs. et Lavamuncle. Elle appartient, ainsi qu'on l'a déjà 22.
POUR LA FABRICATION DU FER.
Caractères
généraux de la fabrication dans la forge au bois de Lippillbach
remarqué (i o) , au type des usines alimentées, au moyen
du charretage , par des forêts immédiatement contiguës. Le bois est d'abord transporté par des glissoirs pratiqués sur le sol, ou construits avec des pièces de
comprise entre 5 et io kilomètres ; la distancé moyenne
n'excède pas 6 kilomètres. Le prix de revient de la quantité de bois équivalente à une tonne de ligneux s'élève, comme on l'a indiqué précédemment, y compris
une rente de 2f,io5 attribuée au propriétaire du soi, à 95,95 La matière première élaborée par la forge est
un mélange de fontes blanches, truitées et grises, transportées par charretage des hauts-fourneaux d' Eberstein, d'Heft et de Treibach, et qui reviennent à l'usine,
selon la qualité et la distance parcourue, de 125 à 146 francs, soit en moyenne à 155 francs la tonne. Les ouvriers sont rétribués pour la plupart à la tâche : les salaires sont peu élevés pour les travaux qui n'exigent que la force des bras et pour ceux dont l'apprentissage est fait depuis longtemps dans le pays; ils sont,
au contraire, considérables pour les travaux tels que
le puddlage et le laminage, dont l'importation est récente. Ainsi, le salaire journalier des femmes attachées au service des fours à ligneux est ordinairement de of,6o ; celui des jeunes garçons employés comme chauffeurs aux fours à flamme, varie de o5,8o ài franc. Les ouvriers, hommes faits, remplissant les fonctions qui n'exigent qu'une force médiocre, reçoivent 15,08 ; les bûcherons- et les fendeurs de bois, de 15,10 à 15,25; les ouvriers qui portentle fer des fours aux laminoirs, 15,4o ; les puddleurs et les lamineurs, de 55à 55,50 ; les maîtres puddleurs et les maîtres lamineurs, de 4f,5o à 65,2o. L'usine est située dans un ravin où coule la Lippitz ,