Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 285]

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MÉTHODE NOUVELLE

POUR LA FABRICATION DU FER.

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vers propriétaires et le prix à attribuer à chaque livrai-

ment à faire usage des méthodes mixtes qui se sont

son de bois faite sur le bord de la voie de flottage

répandues depuis le commencement de ce siècle, et qui tendent à concilier la haute qualité que donne l'affinage au charbon de bois, avec l'économie qui résulte de l'intervention du laminoir. Mais, en ce qui concerne la fa-

desservant chaque propriété, se trouverait par là implicitement déterminé Le bois ainsi transporté à bas prix dans une grande usine qui consommerait les produits de tout un district forestier, se prêterait à toutes les opérations qu'on exécute au moyen du charbon de terre ; converti en charbon de bois, il servirait à la fabrication de la fonte dans de puissants hauts-fourneaux , encore inconnus dans I' Occident , et dont la force productive égale celle des plus grands fourneaux au coke. Simplement converti en ligneux, il alimenterait des fours à flamme établis, à quelques nuances près, comme les fours à la houille, et au moyen desquels la fonte serait convertie en fer marchand laminé. La création d'usines centrales consommant tous les bois de chaque district forestier, mettrait donc fin à la plupart des inconvénients qu'offre aujourd'hui organisation technique et économique des forges au bois ; elle permettrait l'emploi des méthodes qui substituent avec

brication des fers communs, le seul moyen dont les forges au bois puissent faire usage pour lutter contre

pour les forges à la houille, est de concentrer les moyens de production et d'adopter les méthodes économiques de travail fondées sur l'emploi simultané des fours à flamme et des machines à cingler et à laminer.

On connaît généralement, en France et dans l'Aile-

21. Moyens

lemagne du Nord, les meilleurs procédés à employer aveur;),,i0Lie's'duasnisnfai

tant d'économie le travail des machines à celui de

fabriquer les fers de choix au charbon de bois , rdrcvaerliln(;unehodo soit exclusivement au marteau, soit par l'une des méthodes mixtes qui ont surtout pris naissance en France et en Grande-Bretagne : il serait donc inutile d'insister ici sur les détails de ces procédés. On y est moins informé des résultats remarquables obtenus depuis quelques années en Suède, en Russie et surtout en Autriche, dans les forges qui fabriquent

l'homme ; elle ferait cesser les luttes ruineuses qu'en-

le fer au moyen du laminoir et des fours à flamme alimen-

tretient, entre les propriétaires de forêts et les maîtres de forges, la fixation des prix des bois et des charbons; elle ouvrirait à la métallurgie et à la propriété forestière

tés par le bois ordinaire et par le ligneux. Dès l'année

des perspectives toutes nouvelles. Ce n'est point à dire cependant que l'affinage au charbon de bois et le travail au marteau doivent être suppri-

més dans tous les districts de forges : loin de là, ce mode de fabrication sera encore employé avec avantage pour produire plusieurs variétés de fer qu'on n'a pu encore obtenir au moyen du charbon de terre et du laminoir. Selon toute vraisemblance, on continuera égale-

i844, j'ai visité, &Ifs le centre et dans le nord de la Russie, des forges considérables où le travail du fer était organisé au moyen de ces combustibles sur les bases adoptées dans les forges à la houille de l'Occident. J'ai également observé en 1845 et en i846, les usines qui se livraient en Suède et en Carinthie à des essais du même genre. Dans cette voie, on avait déjà obtenu une économie de main-d'oeuvre fort appréciée dans des régions où, au milieu d'abondantes ressources en matières premières, la population ouvrière fait tou-