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IÊTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
vertir en gaz brûlés, c'est-à-dire en eau et en acide
foyer. Dans les conditions de distillation rapide auxquelles le bois est soumis, on peut admettre que les quatre cinquièmes au moins du carbone contenu dans le combustible se gazéifient à la partie supérieure du foyer, et qu'en conséquence on ne laisse guère entrer dans la partie inférieure du foyer que le dixième de cette quantité d'air, le reste étant projeté par la tuyère
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carbonique tous les éléments combustibles du ligneux cette proportion d'air s'élève donc constamment à 6,21 pour chaque unité de poids de ligneux. Mais le par-
tage à effectuer de ce poids total d'air entre le foyer et le laboratoire dépend exclusivement des circonstances de la gazéification : la proportion à admettre a la naissance des laboratoires augmente à mesure que le gaz qui y afflue est chargé d'une plus forte dose d'éléments combustibles ; à mesure, par exemple, que la température étant plus élevée dans le foyer, la distillation est plus instantanée et dissout dans l'hydrogène, et surtout dans l'oxygène du ligneux, une dose
plus forte de carbone. Il ne dépend pas toutefois du métallurgiste d'augmenter à volonté la combustibilité dit gaz provenant du foyer : toute modification de l'appareil qui accélérerait d'abord la distillation du ligneux et augmenterait la dose de carbone dissoute dans le gaz , diminuerait d'autant la quantité de carbone à gazéifier, et par suite la quantité de chaleur à pro-
duire dans le foyer. Ces deux résultats ne pouvant se produire simultanément, il s'établit bientôt un certain état moyen, à peu près indépendant de la construction et de la conduite du four, et qui ne dépend guère en définitive que des propriétés physiques et
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à l'entrée du laboratoire. Les quantités de ligneux brûlées par minute dans les fours à gaz de Lippitzbach , avec une moyenne de 5 journées et un tiers de travail effectif par semaine, sont Au four à puddler. Au four à réchauffer.
3',81 3 ,70
Les quantités totales d'air admises dans les mêmes fours sont donc Au four à puddler. Au four à réchauffer.
22 ,90
La Pl. VI et l'explication de cette planche consignée 24. fC011,Venir à la fin de l'ouvrage décrivent, avec tous les détails brut, moyen puddlage. désirables, l'application qui a été faite de ces principes du par le constructeur des fours à puddler de Lippitzbach. Le foyer, avec une section transversale de o',90 sur
om,47, a une profondeur de tm,6o au-dessous de la voûte ou de 1m,39 au-dessous de la sole du rampant
chimiques du ligneux. Les ouvriers qui gouvernent les fours s'appliquent avec beaucoup de soin à y maintenir à chaque moment la température maximum qui correspond à la quantité de bois chargé. Ils font varier à cet effet la quantité
par lequel les gaz combustibles préparés dans le foyer débouchent dans le laboratoire : un tuyau aboutissant à la partie inférieure du foyer, y introduit la quantité d'air nécessaire pour la combustion du carbone non gazéifié par distillation dans la région supérieure. Un petit ca-
d'air projetée par la tuyère ; et il n'est point douteux qu'ils ne soient ainsi conduits par l'expérience à admettre l'équivalent exact du ligneux, c'est-à-dire 6'09
nal, creusé au niVeau du fond du foyer à orn,55 en contre-bas du sol de l'usine, et reCouVert pendant le travail par des madriers jointifs, permet de retirer de loin en loin la petite quantité de cendrés qui s'y accu-
d'air pour chaque kilogramme de ligneux chargé dans le