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'MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
mule. La pression de l'air admis à la partie inférieure du foyer atteint à peine om,006 de mercure. Le surplus de l'air nécessaire à la combustion complète du ligneux est projeté à l'extrémité du rampant et à l'origine du laboratoire, au travers d'une tuyère plate (Pl. VI, fig. 6 à o) , ayant à peu près la même largeur que la nappe de gaz combustible qu'il s'agit de brûler.
14 ouvriers, savoir : 4 maîtres, 8 aides et 2 chauffeurs qui reçoivent ensemble à prix fait id,i6 par tonne de
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Cette seconde partie du courant d'air circule d'abord dans des tuyaux en fonte formant le pourtour de la sole sur laquelle s'exécute le puddlage; on obtient ainsi le double avantage de conserver en les refroidissant les parois du four, et d'échauffer l'air à 200° C. environ, en le rendant par là plus propre à réagir rapiment sur les gaz. L'air est projeté dans le laboratoire
avec une vitesse correspondant à une pression de om,o12 , suivant une direction qui, prolongée jusqu'à la plaque de sole, rencontre celle-ci à une distance de OT",21 en deçà de l'axe transversal passant par le milieu des portes de travail. L'appareil rentre d'ailleurs par ses autres dispositions dans le type ordinaire des fours à puddler doubles; à la 'suite du compartiment destiné au puddlage se trouve une petite sole sur laquelle séjourne, pendant toute la durée de l'élaboration de chaque charge, la fonte qui doit composer la charge
suivante. La flamme, après avoir porté la fonte à la température rouge dans ce dernier compartiment, se rend dans la cheminée sans recevoir aucun autre emploi.
Le travail est exécuté aux deux portes par deux brigades composées chacune d'un maître et de deux aides, et secondées par un seul chauffeur ; ce personnel se renouvelle, en deux postes, à des intervalles de 8 heures environ, lorsqu'il a accompli 4 opérations ; tout le service d'un four double est donc confié en définitive à
fer puddlé.
Les particularités du travail ne diffèrent de celles qu'on remarque dans les usines au charbon de terre que par la facilité plus grande avec laquelle la fonte se convertit en fer malléable ; sous ce rapport, cependant , les fontes élaborées à Lippitzbach sont inférieures à plusieurs variétés de fonte au bois élaborées dans les forges de France, de Suède et de Russie ; il m'a semblé
que les bonnes fontes de Champagne et celles qu'on pourrait fabriquer sur une grande échelle avec les excellents minerais de la Franche-Comté, du Dauphiné , des Pyrénées, du Périgord, etc., prennent plus facilement nature par le travail du puddleur. Chaque charge comprend à Lippitzbach Fonte brute 448 kil. 476 kil. Débris de fer malléable, rognures de tôle, etc. 28
En observant une série d'opérations pratiquées dans des conditions normales, j'ai trouvé que l'élaboration complète d'une telle charge, c'est-à-dire l'intervalle qui s'écoule entre deux retours successifs des mêmes manipulations, varie de 1'45' à 21', et peut être évalué moyennement à 1'55'. On peut distinguer nettement, dans la succession des manipulations, quatre périodes principales : le chargement, la fusion de la fonte , la conversion de la fonte en fer spongieux, et l'agglomération des fers spongieux en loupes prêtes à subir le travail mécanique et à être transformées en barres. Le chargement commence aussitôt que la dernière loupe de la charge précédente vient d'être enlevée ; il est exécuté rapidement, avec le concours des deux brigades réunies, par la porte de travail contiguë à la porte